Africa-Press – Madagascar. La distribution des cartes numériques aux marchands de rue à Behoririka et ses environs s’est faite hier. Le marché sera opérationnel à partir de ce jour si l’on s’en tient à la Commune urbaine d’Antananarivo.
Inauguré le 25 février 2021, le «Tsenan’i Behoririka» aurait dû être opérationnel une semaine plus tard si l’on s’en tient aux propos du délégué du troisième arrondissement ce jour-là. Une opérationnalisation qui a dû relever divers défis de taille selon les dires du directeur de cabinet adjoint auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo. «Des défis allant du point de vue organisationnel à celui technique», d’après toujours ce responsable. Ce dernier de faire également savoir que « l’opérationnalisation du «Tsenan’i Behoririka» a débuté hier par l’intégration de quatre cents (400) marchands». Une intégration qui s’est matérialisée par la distribution de tickets numérotés leur permettant de localiser et de délimiter leurs boxes respectifs. Il conviendrait de noter que l’assainissement mené par la Commune urbaine d’Antananarivo, dans le cadre de la mise en place du «Tsenan’i Behoririka» entend formaliser les marchands de rue, «ces gens qui contribuent au développement économique de la capitale», d’après les propos du directeur de cabinet adjoint auprès de la CUA. L’initiative est également menée dans l’objectif d’améliorer la gestion de la circulation dans la ville des mille.
En cours. Si le nombre des marchands de rue formalisés et intégrés est fixé à 400 pour respecter les mesures sanitaires en vigueur en cette période de pandémie de Covid-19, l’initiative d’attribution d’intégration elle-même devrait continuer durant cette semaine. «L’intégration va se faire de façon progressive dans les prochains jours», note le directeur de cabinet adjoint. Profitant de cette occasion, le responsable de faire savoir que les «marchands en possession de cartes numériques peuvent commencer à mettre en place leur étalage et le marché ouvrira ses portes à partir de ce jour.» Si parquer les marchands de rue dans une infrastructure qui leur est dédiée est une solution efficace, du moins pour la gestion de la circulation et dans les efforts de formalisation du commerce dans la capitale, la solution aux marchands de rue résiderait dans la création d’emploi. Le commerce de rue constitue un chômage déguisé né des différentes crises socio-politiques traversées par le pays ces quinze à vingt dernières années et accentuées par la pandémie de Covid-19.
