Africa-Press – Madagascar. C’est un concours de très haut niveau, organisé par l’Agence Universitaire de la Francophonie(AUF). À Madagascar, les meilleurs doctorants de Master 2 des Écoles Doctorales des six anciennes provinces vont s’affronter pour ravir le premier prix.
Dans un premier temps, Helga Ravelohasina a remporté le premier prix de 500 000 ariary lors des éliminatoires locales à l’Alliance de Tuléar, le jeudi 12 mai. Elle a soutenu à propos des menaces qu’encourent certains poissons préférés des consommateurs comme le barracuda (sphyrène), heureusement facile à cultiver, comme solution pour augmenter la population. En 180 secondes à peine, elle a convaincu les trois membres du jury de la pertinence de ses recherches. Le deuxième prix est revenu à Max Gasimandova qui a discuté de la protection de la population des éponges marines. Enfin, le troisième prix (sur les neuf candidats sélectionnés) a été attribué à Ribière Georges qui a cherché un moyen de stabiliser le courant de la Jirama afin d’éviter les délestages. En un mot, des recherches basées sur les sciences et la technologie actuelle, pour servir et accroître le développement de notre île.
Ils sont tous diplômés des trois écoles doctorales de Tuléar. À savoir l’Institut Halieutique des Sciences Marines (IHSM), celle de Biodiversités et Environnements Tropicaux de Dr. Rejo Félicitée, et celle des Lettres, Humanité et Indépendance Culturelle.
Ainsi primés, les six lauréats des provinces vont se rencontrer pour la finale de Madagascar à Antananarivo, au mois de juin. Le (ou la) gagnant(e) de cette épreuve nationale sera pris en charge par l’Association francophone pour le savoir (Acfas). En 2022, les pays francophones sont au nombre de 24, y compris la France. Le rendez-vous est fixé à Montréal, pour le mois d’octobre. Et pour gagner, il faut maîtriser le français, mieux que le Français de France et avoir des idées innovantes. « Surtout ne pas baisser les bras », encourage le Pr. Théodore Razakamanana, représentant et président de l’université de Tuléar à la cérémonie de la soutenance des thèses en 180 secondes.
Charles RAZA
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