Universités mortes : Les enseignants-chercheurs persistent et signent

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Universités mortes : Les enseignants-chercheurs persistent et signent
Universités mortes : Les enseignants-chercheurs persistent et signent

Africa-Press – Madagascar. Les sections du Syndicat des enseignants-Chercheurs et chercheurs-Enseignants continuent leur manifestation.

La cessation des activités auprès des universités et des centres nationaux de recherches continue. C’est ce qu’on peut conclure des récentes déclarations effectuées par les diverses branches du Syndicat des enseignants-Chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (SECES). Pour la section antsiranaise par exemple, les syndicalistes affirment «observer une velléité de nuire au monde de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique». Un constat qui fait suite aux déclarations du président de la Haute cour constitutionnelle et tenant compte des réponses apportées par le SECES, si l’on s’en tient toujours à la déclaration du SECES Antsiranana. La branche fianaroise, quant à elle, interpelle «les responsables auprès des ministères concernés à procéder au paiement des arriérés relatifs aux trois décrets et exige le paiement dans les plus brefs délais des heures complémentaires 2018-2019». Le SECES section Fianarantsoa met également en garde les politiciens et dirigeants complices de ceux-ci qui voudraient intégrer des personnes ne remplissant pas les conditions requises dans le corps des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants.

Otages. Si les enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants et l’Etat campent sur leurs positions, la situation est toute autre pour les étudiants des universités publiques du pays. «C’est connu, lorsque les membres du SECES sont en grève, ce sont les étudiants qui en souffrent le plus. Cela perturbe non seulement le déroulement des activités pédagogiques au sein des universités mais cela rajoute une pression de plus aux conditions déplorables dans lesquelles les étudiants du pays poursuivent leur cursus universitaire. Et là, je parle surtout de ceux qui vivent dans les cités universitaires», interpelle Aiko, un étudiant de l’Université d’Antananarivo. Berceau du savoir et de l’épanouissement personnel, les universités du pays méritent mieux que leur situation actuelle. Pour l’heure, il y a un écart (abyssal) entre les promesses politiques d’en faire un levier du développement du pays et les réalités observées sur les campus universitaires.

José Belalahy

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