Moussa Sayon CAMARA
Africa-Press – Mali. Rudolph Atallah, Directeur Adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, séjourne à Bamako où il rencontrera des membres du gouverpnement. Selon lui, il est là pour » offrir la solution américaine » au problème du terrorisme au Mali.
C ’est dans un contexte géopolitique complexe que le lieutenant-colonel à la retraite, Rudolph Atallah effectue une visite officielle au Mali. Au cours d’une table ronde (point de presse) à l’ambas-sade des USA, ce Directeur Adjoint principal pour la lutte contre le terrorisme au Conseil de sécurité nationale de la Maison blanche a évoqué hier son séjour et les objectifs de sa visite.
« La menace terroriste est grandissante en Afrique de l’Ouest. Le centre de la crois-sance de cette menace est au Mali », a-t-il déclaré. Rudolph Atallah estime que cette situation affecte les affaires, les conditions de vie des citoyens et pourra affecter éventuellement les États-Unis et les Américains.
Je suis là pour offrir la solution américaine au problème qui existe depuis longtemps « a-t-il confié à la presse. II annonce que Washington est prêt à s’engager directement si le gouvernement malien souhaite que les deux pays travaillent sur quelque chose de spécifique.
Son agenda prévoit des rencontres avec les responsables gouvernementaux, dont le chef de la diplomatie malienne et le ministre de la Sécurité. Avec la partie malienne, il discutera de la coopération bilatérale en matière de sécurité, la résilience communautaire et la coordination régionale dans le Sahel. Cela, dans un contexte de création l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Washington n’a pas, selon lui, de » souci par rapport à la mise en place « de cette entité dissidente de la CEDEAO. II indique si cette organisation peut poursuivre ses actions si sa force continue d’enregistrer des succès, en exprimant son souhait que les trois États et les autres de la région retour-nent à la normale où tout le monde peut vivre ensemble.
« Réconciliation nationale »
Pour ce cas du Mali, ce spécialiste des zones étrangères plaide pour une réconciliation nationale. « Il y a eu beaucoup de divisions entre les groupes et les populations durant les années écoulées. Ces divisions deviennent assez ancrées au point qu’il doit y avoir un niveau de réconciliation interne entre les populations, que tous les Maliens puissent s’asseoir pour dialoguer », a-t-il déclaré.
S’agissant de la présence de la Russie, il relativise en affirmant » c’est une décision du Mali » qui » est libre de choisir ses partenaires ». Malgré cette présence, renforcée en juin dernier par l’élevation de la Russie au rang de partenaire privilégié dans le sillage de la visite du Gal Assimi Goita à Moscou, la Maison Blanche tente de se maintenir avec cette approche de proposer ses solutions pour lut-ter contre le terrorisme.
Source: abamako.com
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