Africa-Press – Mali. Des dirigeants africains, dont le président sud-africain Cyril Ramaphosa, sont arrivés vendredi dans la capitale ukrainienne, Kiev, pour une médiation de paix avec la Russie.
Le bureau de presse de la présidence sud-africaine a publié un communiqué succinct et une vidéo montrant l’arrivée du président Cyril Ramaphosa, dans une gare ferroviaire de Kiev.
Le dirigeant sud-africain est arrivé à Kiev en provenance de Pologne en train, accompagné d’autres membres de la mission africaine, dont les présidents de la Zambie, des Comores et du Sénégal.
La délégation s’entretiendra avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans le but de trouver des issues à la crise ukrainienne et de parvenir à la paix avec la Russie.
Ramaphosa sera plus tard dans la journée dans la ville russe de Saint-Pétersbourg, où la délégation africaine effectuera un entretien, samedi, avec le président russe Vladimir Poutine.
Mercredi, le président ougandais Yoweri Museveni a annoncé que les dirigeants africains devaient arriver, jeudi, en Pologne pour une médiation entre Kiev et Moscou.
Museveni a déclaré dans un tweet que six présidents africains des Comores, d’Égypte, d’Afrique du Sud, du Sénégal, de la République du Congo et de Zambie sont attendus en Pologne jeudi avant de se rendre à Kiev en train pour servir de médiateurs dans la guerre russo-ukrainienne.
La semaine dernière, le président sud-africain Cyril Ramaphosa s’est entretenu par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et l’a informé de la “mission de paix des dirigeants africains”.
“Le président Poutine a salué l’initiative des chefs d’État africains et a exprimé son souhait d’accueillir la mission de paix”, a indiqué un communiqué du cabinet de Cyril Ramaphosa.
Le 24 février 2022, la Russie a lancé une attaque contre l’Ukraine, suscitant une vague de condamnations de la communauté internationale. Pour y mettre fin, Moscou exige que Kiev renonce à tout projet de rejoindre une quelconque entité militaire et demeure neutre, ce que l’Ukraine considère comme une “atteinte à sa souveraineté”.
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