
Africa-Press – Mali. Les Scandales Financiers à l’Assemblée Nationale du Mali font leur retour après une période de silence, couvrant les années 2013 à 2018. Durant cette période trouble, des fonds destinés à la formation du personnel administratif de l’institution parlementaire ont mystérieusement disparu, sans laisser de trace. De plus, les fonds sociaux régulièrement versés aux employés de l’Assemblée n’ont pas été reçus pendant ces cinq années.
La situation a mené à des investigations de la justice malienne, qui s’intéresse désormais à d’anciens responsables de l’Assemblée Nationale. Parmi les personnes citées par les travailleurs de l’institution figurent le Directeur administratif et financier, Mamoutou Touré (connu sous le nom de Bavieux), ainsi que son adjoint, Aziz Dembélé.
Le journaliste Adama Diarra, également connu sous le nom de Vieux Blen, a fait le buzz en publiant une vidéo sur les réseaux sociaux, dénonçant la disparition de 1,2 milliard de francs CFA destinés à la formation du personnel administratif de l’Assemblée Nationale au cours des cinq dernières années (2013-2018).
Par ailleurs, certains députés, tels que l’honorable Bafotigui Diallo, ont signé une pétition pour exiger la destitution du président Issiaka Sidibé ainsi que de Mamoutou Touré, le DAF de l’Assemblée Nationale. La situation a engendré des tensions entre les parlementaires, créant un climat d’instabilité au sein de l’institution.
Le journaliste Vieux Blen souligne que les problèmes ne s’arrêteront probablement pas là. Pendant ces cinq années, les employés administratifs de l’Assemblée Nationale n’ont pas bénéficié de formation malgré les 1,2 milliard de francs CFA alloués à cet effet. Aucun travailleur ne semble pouvoir expliquer les opérations financières entourant cette affaire. De plus, des cas de favoritisme ont été dénoncés dans le service administratif de l’Assemblée, où certains employés percevaient des avantages supérieurs à d’autres en fonction de leur statut.
En somme, les scandales financiers secouent à nouveau l’Assemblée Nationale du Mali, tandis que les travailleurs administratifs sont privés de leur droit à la formation et de leurs droits sociaux réguliers. La situation reste préoccupante et risque de s’envenimer si aucune action adéquate n’est entreprise pour clarifier ces problèmes financiers.
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