Plan d’action du gouvernement : Évaluation et actualisation du document

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Plan d’action du gouvernement : Évaluation et actualisation du document
Plan d’action du gouvernement : Évaluation et actualisation du document

Africa-Press – Mali. Les rideaux sont tombés sur les travaux de l’atelier d’évaluation et d’actualisation du Programme d’action du gouvernement (PAG). Du 28 novembre au 2 décembre, les secrétaires généraux des départements ministériels et les directeurs des cellules de planification ont, dans un hôtel de Bamako, évalué les réalisations effectuées et dégagé les perspectives pour le reste de la Transition.

Cette évaluation qui couvre la période du 26 mars 2022 au 26 mars 2024, a concerné les quatre axes du PAG, à savoir le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections générales ainsi que la promotion de la bonne gouvernance et l’adoption d’un pacte de stabilité sociale.

Le secrétaire général par intérim du ministère de la Communication, de l’économie numérique et de la Modernisation de l’administration Souhahébou Coulibaly s’est focalisé sur deux axes du PAG pour évoquer les réalisations de son département. Parlant de l’axe 3, il a souligné que le département entend se doter de matériels de pointe pour la transmission des votes ou résultats des opérations. Mais aussi la mise en ligne du fichier biométrique, la production et la diffusion de supports de visibilité, d’information ou de communication.

Au niveau de l’axe 4, Souhahébou Coulibaly a fait savoir que la modernisation de l’administration publique s’articule autour de l’opérationnalisation du service de certification et celle du Complexe numérique de Bamako. Au titre de l’accès des services sociaux de base, il a annoncé l’entretien des fibres optiques sur environ 800 km. Il ressort de ses propos que le taux de réalisation des activités est de 75%.

Le représentant du ministère des Transports et des Infrastructures N’Golo Coulibaly a mis l’accent sur les projets d’aménagement et de réaménagement de voies et de pistes. à ceux-ci s’ajoutent les constructions d’ouvrage et la relance du plan d’urgence du trafic ferroviaire entre Bamako et Diboli distant de 589 km. Quant à la secrétaire générale du ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mme Tangara Néma Guindo, elle a indiqué avoir listé 23 activités. Selon elle, ces activités, au mois d’août dernier, étaient quasiment toutes réalisées.

Ajoutant que trois d’entre elles sont en cours de réalisation. Pour la programmation, a-t-elle précisé, il y a onze tâches. Les activités phares aujourd’hui portent sur l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes, a insisté la secrétaire générale, avant d’aborder la lancinante question de la carte Nina. «Avec la carte d’identité biométrique Cédéao cela va alléger les problèmes de nos compatriotes résidents à l’étranger qui ont besoin de ce document pour travailler», a assuré Mme Tangara Néma Guindo.

Elle a rappelé que sans ce sésame, ils ne pourront pas faire de passeport ni renouveler leur carte de séjour. Elle a également donné des gages pour la participation des Maliens établis à l’extérieur aux élections générales. En termes de rapatriement, elle a déclaré que notre pays atteindra d’ici la fin d’année 7.000 Maliens.

RÉSULTATS PROBANTS- Le directeur de la Cellule de planification secteur (CPS) santé, développement social et promotion de la femme Dr Moussa Kamissoko a fait remarquer qu’au niveau du ministère de la Santé et du Développement social, les acquis ont porté sur la réinsertion et l’assistance alimentaire des personnes déplacées.

Se réjouissant que les mesures ont été prises pour renforcer les infrastructures sanitaires et l’accessibilité aux structures sociales de base pour les populations. Abordant le volet promotion de la femme, Dr Kamissoko a affirmé que les services ont travaillé à renforcer l’implication de cette couche dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Il a révélé qu’à la date du 30 septembre, la CPS a noté un taux de réalisation de 50%.

Pour sa part, le secrétaire général du ministère de l’éducation nationale Kinane Ag Gadeda a révélé que sur sept activités deux sont bouclées, quatre sont en cours de réalisation et une reste non réalisée. En outre, il a noté la construction de cantines scolaires, la promotion de l’enseignement en ligne et la validation du manuel de procédures de l’enseignement technique/professionnel. 500 enseignants du secondaire sont formés à l’Approche par compétences (APC), a cité le secrétaire général, avant de réitérer que la tutelle prévoit de former 1.000 autres.

Au titre du ministère du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, le secrétaire général Dr Yaya Gologo a estimé qu’il faut impérativement revoir la dimension éthique de l’action publique. Selon lui, c’est un pan très important pour pouvoir se moderniser et rendre l’action publique efficace. Et cela en « cultivant le professionnalisme», a-t-il suggéré. Un deuxième pan essentiel de ce PAG est l’élaboration d’un pacte de stabilité sociale, a dit l’orateur. Il est convaincu que cela ne peut aboutir sans l’engagement des partenaires sociaux, notamment le Conseil national du patronat du Mali (CNPM), les organisations et les centrales syndicales. Ainsi, a-t-il martelé, l’objectif est d’aboutir à une trêve sociale.

Quant au secrétaire général du ministère des Mines, de l’énergie et de l’Eau, Soussourou Dembélé, il a confié que dans le domaine de l’électrification rurale et la création des points d’eau, 18 activités sont en cours. Il a rappelé que la centrale de Sirakoro est en cours de réalisation et bien d’autres. Il a soutenu qu’à la date d’aujourd’hui, 60% des activités sont réalisées.

Dans son exposé, le secrétaire général du ministère des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes Toumani Sangaré a été on ne peut plus clair sur le progrès réalisé. En parlant du taux, il a explicité qu’il est à 100%. Il est attendu la dynamisation de la Commission de bons offices.

Concernant le ministère du Développement rural, le secrétaire général Daniel Siméon Kelema s’est exprimé en ces termes : «Il y a eu beaucoup d’actions liées à la sécurité alimentaire surtout dans les zones jugées vulnérables, et en faveur des populations qui se sont déplacées». Son département s’active à augmenter la production et la productivité agricoles. Daniel Siméon Kelema n’a pas manqué de souligner la reconstruction du Stock national de sécurité.

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