Africa-Press – Niger. Au Niger, l’Union des scolaires nigériens s’inquiète, à l’approche de la fin de l’année académique et de la période des examens. Un groupement de syndicats d’enseignants a entamé lundi 2 juin sa troisième grève en un mois, cette fois pour une durée de cinq jours. Dans un communiqué publié en début de semaine, l’USN appelle le gouvernement nigérien à renouer le dialogue pour sauver la fin de l’année scolaire.
« Il ne peut y avoir de souveraineté sans une jeunesse bien formée », écrit dans son communiqué l’Union des scolaires nigériens, inquiète de voir des salles de classe désertées. Pour la troisième fois en un mois, la Dynamique des syndicats du secteur de l’Éducation et de la formation, qui rassemblent une trentaine de structures, a lancé une grève cette semaine au Niger.
Un climat de paralysie générale, selon l’USN, qui « expose dangereusement l’année scolaire », à l’approche de la période des examens et des évaluations. Le syndicat des élèves et étudiants demande donc aux ministères concernés de renouer le dialogue. Entre le gouvernement et les principaux syndicats d’enseignants, les discussions sont pour l’instant à l’arrêt.
Pour la Dynamique des syndicats de l’Éducation, c’est un bras de fer qui est engagé. Elle entend accentuer la pression et maintient ses revendications: embauche des enseignants contractuels dans la fonction publique, et paiement de rappels de salaires.
Des engagements qu’elle reproche au gouvernement d’avoir pris en décembre, sans les avoir tenus. L’Union des scolaires nigériens demande aussi la mise en place d’un comité permanent de dialogue pour éviter de telles crises. Elle dénonce la fracture scolaire qui s’installe, entre les élèves des secteurs public et privé.
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