Africa-Press – Niger. Le consortium des journalistes pour la paix et la sécurité dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (CJPS-AES) soutient que ‘’en deux ans, le CNSP a démontré sa capacité à gouverner, sécuriser le territoire et faire renaître l’espoir’’ dans les cœurs des populations.
Le consortium des journalistes pour la paix et la sécurité a fait cette annonce dans une déclaration rendue publique ce lundi 14 juillet, lue par son président, M. Seini Seydou Zakaria.
Dans cette déclaration, Seini Seydou Zakaria a d’abord rappelé que la création de son mouvement ‘’s’inscrit dans un contexte de basculement historique’’, précisant, à cet effet, que ‘’depuis la prise de pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le 26 juillet 2023, sous la conduite du Général d’Armée Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances, SEM Ali Mahaman Lamine Zeine, le pays a entamé un processus inédit de refondation de l’État’’.
‘’En moins de deux ans, des avancées significatives ont été réalisées, malgré les pressions diplomatiques, les sanctions injustes et les campagnes de désinformation, le CNSP a démontré sa capacité à gouverner, sécuriser le territoire et faire renaître l’espoir dans les cœurs d’un peuple trop longtemps oublié’’ a-t-il soutenu, citant parmi les avancées notoires à mettre au crédit du CNSP, la ‘’restauration de la souveraineté nationale, symbolisée par le départ de certaines forces étrangères, la dénonciation d’accords militaires inéquitables et la réaffirmation du contrôle de l’Etat sur ses choix sécuritaires et diplomatiques ; la montée en puissance de l’armée nigérienne, avec un regain de moral, de formation et de matériel, mais surtout une reconquête progressive de zones jadis dominées par les groupes armés terroristes’’.
Parmi les avancées, le président dudit mouvement a également cité ‘’la stabilisation relative des régions, autrefois en proie à l’insécurité chronique, comme celles de Diffa, Dosso, Maradi, Tillabéri et Taboua, le retour de l’autorité de l’Etat et d’une amélioration des conditions de vie, la réorientation des priorités de l’Etat vers les services sociaux de base, avec un accent mis sur l’éducation, la santé, l’autosuffisance alimentaire, malgré les contraintes budgétaires ; la coopération renforcée avec les pays frères du Burkina Faso et du Mali, dans une logique commune sans précédent, ouvrant la voie à une véritable intégration sous régionale indépendante des influences extérieures’’.
‘’Dans ce combat pour la souveraineté, les journalistes ont joué et continuent de jouer un rôle crucial face aux campagnes de désinformation, aux récits biaisés imposés par certains médias Internationaux et aux pressions multiformes sur les régimes de transition, la presse sahélienne a tenu bon, portée par des femmes et des hommes attachés à la vérité, à l’éthique professionnelle et à l’intérêt supérieur de la Nation’’ a fait remarquer Seini Seydou Zakaria pour qui ‘’les journalistes patriotes ont été les relais fidèles de la voix du peuple sahélien, en exprimant les attentes des populations souvent ignorées des agendas diplomatiques ; les démystificateurs des manipulations médiatiques, en apportant des éclairages alternatifs face aux récits alarmistes et stigmatisants sur les transitions ; les éducateurs citoyens, en expliquant les choix stratégiques des autorités, en vulgarisant les réformes entreprises et en favorisant l’adhésion populaire autour des idéaux de souveraineté, de dignité et de sécurité ; les garants de la paix sociale, en prônant l’unité nationale, la cohésion intercommunautaire et le dialogue inclusif’’.
Notons que le CJPS-AES a pour mission de fédérer les journalistes des pays de l’AES autour d’un idéal commun de paix, de sécurité et de souveraineté ; promouvoir un journalisme de solution, résolument engagé pour le développement, l’unité nationale et la vérité ; créer un front médiatique sahélien, capable de contrer la désinformation et de produire des narratifs authentiques, renforcer les capacités des professionnels des médias, à travers des formations en journalisme de paix, en couverture des crises sécuritaires et en éthique de l’information en contexte de transition ; établir des partenariats stratégiques avec les institutions de l’AES, les organes de défense et les acteurs de la société civile ; contribuer activement à la réussite des transitions en cours, en assurant une communication transparente, patriotique et mobilisatrice.
Le CJPS-AES a, enfin, appelé l’ensemble des journalistes sahéliens, les organes de presse, les écoles de journalisme, les associations professionnelles et les partenaires techniques et financiers à ‘’soutenir cette dynamique de renouveau médiatique, afin de bâtir ensemble un journalisme de résistance, de résilience et de reconstruction’’, car ‘’l’avenir de nos pays du sahel ne peut être bâti sans une presse libre, responsable et souveraine’’.
‘’Dans un monde où l’information est devenue une arme, nous avons choisi de faire du journalisme un outil de paix, de résistance et de libération collective’’ a-t-il rassuré, tout exprimant le soutien indéfectible du Consortium aux ‘’Forces de Défense et de Sécurité engagées sur le théâtre des opérations, œuvrant avec courage à la protection des populations face aux exactions terroristes’’ et adressant ‘’ses sincères condoléances aux familles des soldats tombés au champ d’honneur’’.
Il a, enfin, souhaité un prompt rétablissement aux FDS blessées au cours des différentes opérations.
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