Africa-Press – Niger. Les marchés agricoles poursuivent leur dynamique stable observée ces dernières semaines. Les prix des principales céréales locales se maintiennent à des niveaux globalement inchangés, à l’exception du maïs qui enregistre une légère hausse de 2%. Cette stabilité s’explique, selon le Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA), par une bonne disponibilité des produits issus des récoltes en cours, ainsi qu’une préférence accrue des consommateurs pour les denrées locales, au détriment du riz importé dont la demande marque un ralentissement.
Au cours de la semaine du mercredi 5 au mardi 11 novembre 2025, le bulletin hebdomadaire du SIMA relève que le marché du mil connaît une accalmie caractérisée par une stabilité des prix. Ainsi, le prix moyen national du sac de 100 kg s’établit à 20 588 FCFA, contre 20 552 FCFA la semaine précédente, traduisant un équilibre relatif entre l’offre et la demande. Cette stabilité s’inscrit dans un contexte de bonne disponibilité issue des récoltes en cours et d’une demande modérée sur la plupart des marchés. A Niamey, le prix du sac de 100 kg affiche une légère baisse de 1%, se maintenant autour de 21 000 FCFA sur l’ensemble des marchés de la capitale, confirmant la stabilité générale observée à l’échelle nationale.
Le SIMA indique également qu’à l’instar du mil, le marché du sorgho demeure globalement stable au cours de la semaine considérée. Le prix moyen national du sac de 100 kg s’établit à 18 324 FCFA, contre 18 292 FCFA la semaine précédente, soit une variation quasi nulle. Cette stabilité traduit un équilibre entre l’offre et la demande dans plusieurs zones de consommation, soutenue par une bonne disponibilité des stocks issus des récoltes. Toutefois, des disparités régionales persistantes demeurent. Dans les zones excédentaires, notamment à N’Guelkolo, le sac de 100 kg se négocie à 11 520 FCFA, reflet d’une offre abondante. À l’inverse, dans les zones enclavées et structurellement déficitaires comme Arlit, le prix atteint 32 593 FCFA, en raison des coûts de transport élevés, des contraintes logistiques et d’une offre limitée.
Quant au maïs, il enregistre durant la même période une légère progression des prix, portée par un regain de la demande sur certains marchés. Le prix moyen national du sac de 100 kg s’établit à 18 653 FCFA, contre 18 352 FCFA la semaine précédente, soit une hausse de 2%. Cette évolution traduit un réajustement conjoncturel entre l’offre et la demande, dans un contexte globalement favorable à la commercialisation des produits locaux. A Niamey, les marchés enregistrent une hausse de 2% par rapport à la semaine précédente, avec des prix oscillant entre 16 000 F et 17 000 FCFA le sac de 100 kg selon la qualité et la provenance du produit.
A l’instar des autres céréales, le prix du riz importé demeure relativement stable durant cette semaine. Le prix moyen national du sac de 25 kg s’établit à 11 584 FCFA, contre 11 635 FCFA la semaine précédente, traduisant une stabilité quasi parfaite des prix. Cette situation reflète l’efficacité des dispositifs publics de régulation et la bonne structuration des circuits d’approvisionnement qui ont permis de sécuriser les flux logistiques, limiter l’impact de la hausse des coûts de transport international et assurer la continuité de l’offre nationale. Dans la capitale Niamey, le marché enregistre une légère contraction des transactions, avec une baisse de 1% du prix moyen. Le sac de 25 kg se vend entre 10 500 F et 11 000 FCFA selon les marchés. Cette stabilité maîtrisée reflète un approvisionnement régulier et une bonne coordination entre acteurs privés et publics, ainsi qu’une gestion efficace des flux commerciaux, garantissant un accès constant et abordable au riz importé, malgré les pressions économiques persistantes.
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