Africa-Press – Niger. À Niamey comme dans la plupart des grandes villes du Niger, chiens, chats, rongeurs, pigeons et animaux d’élevage errants occupent une place importante dans le décor urbain, en même temps qu’ils sont des bons compagnons de l’homme, mais aussi la cause de l’insalubrité de certains lieux.
Leur présence façonne la vie quotidienne et influence l’équilibre sanitaire, social et environnemental de la ville.
Entre utilité écologique, rôle de compagnie et risques liés à l’insalubrité ou à la divagation, les animaux urbains représentent à la fois une richesse et un défi pour la capitale nigérienne.
Niamey est, en effet, un espace où humains et animaux se côtoient quotidiennement. Dans les rues, les quartiers, les marchés ou les berges, différents types d’animaux participent à l’animation de la ville et contribuent, chacun à sa manière, à son fonctionnement.
Chiens et chats principalement domestiques, parfois errants, ils jouent un rôle de compagnie et contribuent à limiter certaines nuisances.
Les gens gardent des chiens dans leur maison pour assurer la sécurité de leur domicile et les entraînent à adopter un comportement de garde.
Les rongeurs (rats et souris), très présents dans les zones densément peuplées, profitent eux des déchets et des infrastructures anciennes. Il existe plusieurs types de souris dans la ville de Niamey. Certaines vivent dans les quartiers périphériques, loin de la ville, tandis que d’autres cohabitent avec les humains dans les maisons, voire dans les chambres. Elles mangent parfois leurs repas, vivent dans les couloirs et volent même certains objets précieux cachés.
Les oiseaux urbains (pigeons, tourterelles, chauve-souris), visibles dans les marchés, les places publiques et les toits des maisons, participent à la biodiversité de la ville, souvent en bien, de fois en mal lorsqu’ils salissent notamment les lieux qu’ils occupent et partagent avec les humains.
L’un dans l’autre, les animaux urbains jouent un rôle important dans la vie au quotidien des hommes. Toutefois, leur présence, à la fois bénéfique et problématique, nécessite une gestion équilibrée qui prenne en compte les réalités économiques, sociales et sanitaires de la ville. Entre protection animale et exigences d’hygiène publique, la ville doit trouver un modèle de cohabitation harmonieuse pour garantir un environnement sain et sécurisé à tous, humains et animaux, ensemble.
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