Africa-Press – Niger. Il a travaillé sur deux tournages entant que réalisateur, explorant ainsi les divers métiers du cinéma. En 2022, il réalisé et produit ces deux premiers courts-métrages tournés à Niamey. « Désir Nostalgique », qui explore l’impact des réseaux sociaux sur les émotions et « A TASHI », qui est une œuvre d’éveil des consciences destinée à interpeller la jeunesse nigérienne. À travers ces films, il défend une vision du cinéma comme levier du changement social et outil de valorisation culturelle. Il est natif de Madawella, à quelques encablures de la ville d’Arlit.
Sa motivation pour l’entreprenariat culturel est de: promouvoir la culture Nigérienne et inciter les étrangers à découvrir le Niger. « Ma motivation, c’est avant tout une passion brûlante pour l’art sous toutes ses formes. Très jeune, j’ai compris que la culture est un vecteur puissant de transformation sociale et d’élévation des consciences. J’avais cette envie profonde de créer, de raconter, de faire rêver et surtout de représenter dignement le Niger à travers l’art. Mon engagement dépasse l’art. Il incarne la volonté de créer, de résister et de bâtir un avenir culturel malgré les obstacles », a-t-il confié.
D’après Mohamed Chérif Ibrahim, la maison de production CINEVISOR qu’il a créée est bien plus qu’une société de production, de réalisation, de communication et d’événementiel. « C’est un véritable creuset d’innovation culturelle, artistique et sociale. Fondée avec la volonté de créer un pont entre les talents d’aujourd’hui et les opportunités de demain, CINEVISOR s’est imposée comme un acteur incontournable dans le paysage créatif nigérien », a-t-il expliqué. « Sa filiale, VISOR PRESTIGE, lancée en 2022, incarne l’excellence événementielle. En seulement deux ans, elle a orchestré sept événements majeurs à succès, alliant esthétique, originalité et impact. Parmi ces événements, on compte quelques prestigieux vernissages artistiques à savoir: la mythique soirée Dark Christmas à l’Hôtel Noon, les ambiances envoûtantes de Tropical Vibes à Tabakady, la Dernière Dance et Ambiance Obscure et un concept inédit inspiré de l’univers des night-clubs internationaux », a-t-il ajouté.
Pour Mohamed Chérif Ibrahim, ces débuts étaient marqués par l’enthousiasme, mais aussi par l’incertitude. Il fallait convaincre, se faire une place, prouver que même étant jeune, on peut réaliser des projets sérieux. « Les préparatifs des festivals sont intenses et passionnants. Chaque projet est une aventure humaine, remplie de défis mais aussi d’espoir. Bientôt pour le nouveau concert avec le grand artiste Ismo One, on va mobiliser plusieurs équipes, car nous voulons offrir un événement de qualité, symbole d’une nouvelle ère pour notre culture », a-t-il confié. En dehors du cinéma et l’entreprenariat culturel, le jeune Mohamed Chérif Ibrahim est écrivain. « Je suis écrivain, nouvelliste et romancier. J’ai publié deux ouvrages à savoir: « Ma mère, un diamant » et « l’écume des flemmes », a-t-il révélé.
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