Préparatifs de la Rentrée Scolaire à Niamey

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Préparatifs de la Rentrée Scolaire à Niamey
Préparatifs de la Rentrée Scolaire à Niamey

Africa-Press – Niger. Depuis quelque semaine, les rues de la capitale connaissent une agitation particulière. Parents, élèves, vendeurs et responsables scolaires s’activent dans une atmosphère mêlant espoir, inquiétude et précarité pour l’achat des fournitures scolaires.

Si du côté des élèves, la rentrée scolaire provoque excitations et hâte de retrouver les bancs et les camarades de classe, chez les parents, c’est le retour des grands challenges. Il est question pour eux de se lancer dans la quête des accessoires adéquats, correspondants à la demande et aux besoins de leurs enfants. Dans les grandes villes du Niger et particulièrement à Niamey, on remarque des libraires ambulants, des vendeurs de sacs à dos ainsi que des tissus pour les tenues scolaires chez les tailleurs. On trouve un peu partout des attroupements de clients devant des vendeurs qui choisissent avec précaution et concentration les fournitures scolaires.

Chez Ahmadou Tidjani, revendeur de fournitures scolaires aux abords du Grand marché de Niamey, l’ambiance est remarquable, les parents d’élèves défilent à longueur de journée. Certains d’entre eux sont accompagnés de leurs enfants, une manière de leur donner la possibilité de faire leur propre choix. M. Tidjani indique que cette année les prix des fournitures sont abordables par rapport aux années précédentes. « Vraiment, cette année, il y a une nette différence entre les prix des articles. Par exemple, les cahiers petit format de 32 pages coûtent 125 fcfa, les 100 pages à 200 fcfa, les 200 pages à 300 FCFA ; pour les grands formats de 200 pages, on les vend à 1000 fcfa et les ardoises à 200 fcfa. Pour les écritoires (stylos, crayons), on les vend à 100 fcfa, 75 fcfa et 50 fcfa les stylos et 25 fcfa les crayons, les

protège-cahiers à 100 fcfa », a expliqué M. Tidjani.

M. Abdoul-moumouni Seyni, un vendeur de sacs près de la Maison de la Jeunesse et de la Culture Djado Seckou, affirme que les prix chez lui sont abordables. Selon lui, les prix de ces articles varient de 2 500 FCFA à 10 000 FCFA. Il confie que cette année les prix des sacs sont en baisse comparativement à l’année dernière. « Vraiment, il y a beaucoup de changement par rapport à l’année passée. Chacun aura le sac à la hauteur de sa bourse, c’est-à-dire ses moyens. Et, ce qui diffère cette année des années précédentes, c’est qu’il y a de la nouveauté et de la bonne qualité partout », a-t-il notifié.

Samira, vendeuse de sacs, à dos explique qu’elle est sur ce lieu depuis maintenant 6 ans. Au début, elle vendait d’autres articles comme les chaussures, mais avec la reprise des classes, elle se focalise désormais uniquement sur les fournitures scolaires tels que les sacs, les cahiers, les livres, etc. En effet, dit-elle, les prix varient en fonction de la qualité. « Pour les sacs, il y a ceux qui coûtent jusqu’à 10 000 fcfa. En ce qui concerne la clientèle, on gagne vraiment notre marché et, cette année, les sacs sont très abordables ». Sur la même ligne, se trouve une autre femme, Khadija, une vendeuse de gourdes. D’après elle, en cette veille de rentrée, les prix des gourdes varient de 1 500 fcfa à 8 000 fcfa. « En ce qui concerne les clients, Alhamdou Lillah, nous arrivons à gagner un peu de profit, comme on le dit pour nous, c’est le meilleur moment de vendre nos sacs, et les clients aussi viennent pour s’en procurer », a-t-elle dit.

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