Rencontre entre la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme et les faîtières des espaces de loisirs et divertissement : Faire rayonner le Niger en tant que destination touristique de premier plan

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Rencontre entre la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme et les faîtières des espaces de loisirs et divertissement : Faire rayonner le Niger en tant que destination touristique de premier plan
Rencontre entre la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme et les faîtières des espaces de loisirs et divertissement : Faire rayonner le Niger en tant que destination touristique de premier plan

Africa-Press – Niger. La Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Aghaichata Guichene a rencontré, le jeudi 12 septembre à Niamey, les principaux acteurs du secteur des loisirs. Il s’agissait pour elle d’échanger avec eux sur leurs préoccupations.

A cette occasion, la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme a souligné que le secteur des loisirs, du divertissement, des salles de jeux sont essentiels à l’animation sociale et au dynamisme économique de notre pays. Car, ils génèrent un grand nombre d’emplois, aussi bien directs qu’indirects. En plus de contribuer directement au produit intérieur brut, a-t-elle poursuivi et le secteur favorise le bien-être mental et physique des citoyens. Les activités de détente et de loisirs améliorent la qualité de vie, réduisent le stress et contribuent à une meilleure santé. Ce qui peut se traduire par une plus grande productivité des travailleurs.

Selon elle, le secteur des loisirs n’avait pas encore amorti les effets désastreux de la crise de la Covid 19 qu’il se retrouve éprouvé par une crise créée et entretenue par la CEDEAO et certains pays impérialistes pour empêcher la marche résolue de notre pays pour conquérir sa souveraineté. « Les sanctions, en raison de leur ampleur, ont provoqué une contraction économique généralisée, touchant non seulement les secteurs vitaux comme l’énergie et les importations, mais aussi les loisirs et divertissements. Nombre d’entre vous ont vu leur chiffre d’affaires chuter, tandis que d’autres peinent à garder leurs portes ouvertes. Cette crise que nous traversons est difficile, mais je suis ici pour vous dire que nous ne devons pas baisser les bras », a ajouté la Ministre.

Cette rencontre permettrait, dit-elle, de trouver des solutions aux défis communs et définir une stratégie commune pour soutenir la croissance et le développement durable du secteur du tourisme et des loisirs. « En matière de santé publique et de sécurité, je me permets de vous inviter à plus de regard et à prendre des mesures pour assurer la sécurité des clients, notamment en matière de consommation abusive de certains loisirs, d’addiction aux jeux pour empêcher que le caractère de loisir des jeux ne perde sa substance de divertissement pour se transformer en drame pour les clients », a expliqué la ministre de l’Artisanat et du Tourisme. « Nous allons continuer à investir dans la promotion de notre destination, à diversifier notre offre touristique, et à soutenir l’innovation dans vos établissements », a-t-elle assuré.

Pour sa part, le secrétaire général de la faîtière des loisirs et divertissements, M. Mounkaila Abdou Ali a souligné que grâce aux avancées de la technologie, les offres de loisirs et de divertissements sont nombreuses et diverses. Elles sont toujours encadrées par de nombreuses réglementations afin de les rendre conformes aux règles sociales de nos pays. Il a ensuite souligné que l’évolution des entreprises de loisirs et de divertissements dans notre pays a suivi une dynamique exponentielle jusqu’en 2015, année qui a marqué un tournant dramatique et inoubliable dans la vie des entreprises du secteur. « Les 15 et 16 janvier 2015, les événements dits Anti Charlie ont causé des sinistres évalués à plus de 2 milliards de FCFA et pour lesquels aucun accompagnement de l’Etat n’a été apporté malgré le fort potentiel de ces entreprises en termes de création d’emplois et de richesse pour le pays. Nous avons assisté impuissants à la fermeture de l’unique brasserie du Niger (la BRANIGER) en mai 2017. Il s’en est suivi toutes les conséquences de la loi des finances 2018 qui a rehaussé de manière incongrue la fiscalité dans le secteur, puis la COVID 19 avec son lot de restrictions et de fermetures de nos établissements et enfin l’insécurité qui continue de sévir dans certaines localités de notre pays », a-t-il déploré.

 

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