Africa-Press – Niger. L’année scolaire 2025-2026 a débuté, ce mercredi 15 octobre 2025, marquée par des opinions partagées de certains acteurs du secteur de l’éducation.
C’est ainsi que le Secrétaire général de l’Association des parents d’élèves et étudiants s’est félicité de cette rentrée effective, et le Secrétaire général du bureau exécutif régional du syndicat national des contractuels de l’enseignement de base (SYNACEB Niamey), quant à lui, a fait cas d’une situation préoccupante, relativement au non-paiement des salaires des enseignants contractuels.
Le Secrétaire général des parents d’élèves et étudiants, M. Mamadou Baba Touré, a salué les efforts fournis par le gouvernement et les différents partenaires de l’école pour doter les enfants en fournitures scolaires nécessaires.
« Nous souhaitons que cette année soit une année d’accalmie, meilleure que la précédente », a-t-il déclaré.
Quant au Secrétaire général du bureau exécutif régional du SYNACEB Niamey, M. Maïga Hamadou Soumaïla, il a rappelé que « comme à l’accoutumée, le gouvernement s’est déployé pour que cette rentrée ait lieu », notant que la stabilité du secteur éducatif demeure la principale préoccupation des structures syndicales, malgré les difficultés et la rareté des ressources mises à leur disposition. »
« À chaque fois, nous donnons le meilleur de nous-mêmes. Mais ce pari ne peut être gagné seul. L’État doit se ressaisir et comprendre que ses agents, présents dans les zones les plus reculées du Niger, ont besoin d’un regard positif », a-t-il fait savoir, avant d’attirer l’attention sur la situation des enseignants contractuels.
« À l’heure où nous parlons, les salaires du mois d’août ne sont pas entièrement payés, et ceux de septembre non plus. Pour que cette année scolaire soit stable, l’État doit faire le nécessaire afin que ces agents contractuels soient mis dans de bonnes conditions de travail » a-t-il préconisé.
Après trois mois de vacances, la reprise des cours constitue un moment de retrouvailles pour les élèves, mais aussi un véritable casse-tête pour les parents. Ces derniers doivent désormais affronter les embouteillages et autres stationnements encombrants devant les établissements scolaires. Dans les écoles privées, la tenue correcte est exigée dès le premier jour de la rentrée. À l’inverse, certaines écoles publiques accordent un délai aux parents pour se procurer les uniformes, permettant ainsi aux élèves d’adopter temporairement différents styles vestimentaires.
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