Spectacle slam de Bachir Gentil « Sankara n’est pas mort un 15 octobre » : « L’enfant de la source » se ressource dans la mémoire du père de la Révolution Burkinabée

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Spectacle slam de Bachir Gentil « Sankara n’est pas mort un 15 octobre » : « L’enfant de la source » se ressource dans la mémoire du père de la Révolution Burkinabée
Spectacle slam de Bachir Gentil « Sankara n’est pas mort un 15 octobre » : « L’enfant de la source » se ressource dans la mémoire du père de la Révolution Burkinabée

Africa-Press – Niger. Un 15 octobre, un héros s’en est allé. Mais sa mémoire toujours vivace, continue de parler aux consciences, aux cœurs des jeunes d’Afrique et du monde. Thomas Sankara, père de la révolution burkinabée, président de 1983 à 1987, a été assassiné à l’âge de 37ans, après avoir accompli de grandes œuvres: il a su donner une leçon de courage, d’humilité et de dignité à ses contemporains et réussi à léguer une idéologie ponctuée d’humanisme et de liberté (de penser, d’agir… de vivre soi-même). « Thomas Sankara n’est pas mort le 15 octobre» est un spectacle de slam qui prend racines dans la pensée de l’illustre figure panafricaine dont les dires, le vécu et les œuvres continuent d’inspirer des artistes, des défenseurs de la liberté et d’humanisme.

Avec pour thématique « Sur les traces de Thomas Sankara: discours sur l’humanisme et éducation populaire» ce spectacle se veut le lieu de célébrer la mémoire du héros, de se rappeler son combat et de chérir en pensée ceux qu’il avait chéri notamment la femme, les enfants, la jeunesse, les artistes, les journalistes, les chômeurs et tous ceux qui souffrent en silence. « Nous avons besoin de toi, Femme, nous avons besoin de vous artistes, journalistes, jeunes, chômeurs et de tous les malheureux qui souffrent en silence pour marcher ensemble et construire ensemble notre liberté », disait le père de la révolution burkinabée. Le jeune slameur nigérien, Bachir Gentil, «l’enfant de la source» se ressource dans la mémoire du capitaine pour nous ouvrir à de nouveaux élans plus assumés et mieux orientés.

Prévu pour le samedi 14 Mai 2022 à 20h30 à la Galerie Taweydo de Niamey, cet événement est donc dédié à la femme, l’enfant, l’artiste, le journaliste, le chômeur: l’objectif étant de contribuer à l’éducation idéologique de la jeunesse du Niger en s’inspirant du vécu et de la pensée de Thomas Sankara.

A propos du slameur Bachir Gentil

Né à Magaria dans la région de Zinder, Moussa Mahaman Gentil Mahaman Bachir est un jeune slameur connu sous le pseudonyme de Bachir Gentil. « L’enfant de la source» pour marquer son identité, l’artiste revendique être « un enfant du monde, habitant de partout, originaire de nulle part et porte-parole de l’humanité ». Il a débuté en faisant de l’animation et de la comédie, puis tombant sous le charme de la plume, il s’aventure en 2013 dans le slam. Très engagé dans l’expression de l’originalité identitaire comme dans son single « terre perdue », Bachir Gentil, à travers ses textes pacifiques, raconte notamment l’histoire et les valeurs du continent africain, en écriture imagée. Ses textes content des histoires fondées sur la vie en société, l’oralité, la civilisation africaine en percevant la sensualité des êtres dans le monde. Il s’intéresse aussi sur la question du genre tel dans « ma star de novelas et briseur de cœur ».

Détenteur d’une licence en télécommunication et réseau informatique, Bachir Gentil est étudiant en master à la filière art et culture de l’université Abdou Moumouni de Niamey, en ‘’administration culturelle et oraliture’’. Il est également Coordinateur de l’espace culturel ‘’Galerie Taweydo’’ de ‘’Diassibo Tchiombiano alias Dias Crise’’ grande figure de la culture nigérienne et musicien/artiste connu. Bachir Gentil est par ailleurs responsable de la section musicale de ComDev ; le directeur du festival international slam school féminin; le directeur de la rencontre artistique et

culturelle (RAC) évènements organisés à Niamey annuellement.

L’artiste est très impliqué dans la vie communautaire ou il travaille déjà avec des organisations comme : OIM, ADES, UNICEF, SFCG, Projet Lire etc. Il offre des ateliers d’écriture en slam dans des endroits comme: Camp de refugié de mangaizé et de Ayorou ; à la prison de haute sécurité de Koutoukalé.

Par Ismaël Chékaré(onep)

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