Tahoua : Une vingtaine de journalistes à l’école du journalisme sensible aux conflits

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Tahoua : Une vingtaine de journalistes à l’école du journalisme sensible aux conflits
Tahoua : Une vingtaine de journalistes à l’école du journalisme sensible aux conflits

Africa-PressNiger. La Maison de la Presse organise le samedi 6 février 2021 un atelier de formation sous le thème ‘Journalisme sensible aux conflits’ à la chambre du commerce et d’industrie de Tahoua.

Cette formation de deux jours regroupe une vingtaine de journalistes, hommes et femmes, des médias privés et publics, de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne issus de toutes les régions du Niger.

Cet atelier s’inscrit dans le cadre d’un projet de gouvernance démocratique et droits humains (GDDH) qui est financé par la coopération danoise et mis en œuvre par Oxfam /Niger, et vise à renforcer la capacité des journalistes dans la couverture des conflits dans un contexte électoral.

Au menu de la rencontre l ‘on retiendra des thématiques telles que la coexistence pacifique des populations, le journalisme sensible aux conflits, le cadre juridique de la couverture des conflits dans le contexte électoral, la vérification des faits ou fact-checking, l’ usage des réseaux sociaux en période électorale.

Dans son allocation d’ouverture, à cette occasion, le président du conseil d’administration de la maison, M. Ibrahim Harouna à rappelé que ‘’les conflits sont multiples et multiples formes. On peut citer entre autres les conflits fonciers, frontaliers, gestion des réfugiés, droits de succession, gestion des ordures, surpopulation, et ceux idéologiques’’.

Il a, ensuite, ajouté qu’’une bonne pratique du journalisme peut souvent mener à la réduction d’un conflit’’ citant un grand journaliste européen. Et au président du conseil d’administration de la maison de Presse de poursuivre en disant que ‘’il est indispensable, surtout en période de conflit, de fournir des informations exactes et impartiales’’ tout en se posant les questions de ‘’Combien il est important de trouver les causes des conflits pour ensuite soutenir des négociations et un processus de recherche de solutions. Comment les médias peuvent-ils encourager les parties à revoir leurs préjugés ?’’.

Pour endiguer le phénomène du journalisme de haine et promouvoir un journalisme de paix, M. Ibrahim Harouna a préconisé que ‘’il est impératif de résoudre le problème des terminologies dans le traitement de l’information’’.

Enfin, le président a aussi évoqué la pandémie de la Covid-19 qui sévit actuellement et appelé au respect des mesures barrières.

Le président de l’Onimed (Observatoire nigérien des médias pour l’éthique et la déontologie), M. Maman Djaharou et le Secrétaire général du conseil d’administration de la maison de la presse Sahirou Issouf prennent aussi part à cette formation qui durera deux jours, indique-t-on.

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