Africa-Press – Niger. Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, a rencontré, le mardi 23 décembre 2025, à son cabinet, les acteurs du Gaz de Pétrole Liquéfié (GPL). Il s’agit de rappeler aux acteurs concernés les règles à suivre pour une commercialisation conforme aux règles fixées par le gouvernement.
Dans son intervention, le ministre en charge du Commerce, M. Abdoulaye Seydou, a mentionné que le centre emplisseur est tenu, dans un premier temps, de disposer de ses propres bouteilles clairement identifiables par une peinture indélébile à la couleur de la société. Le centre emplisseur, dit-il, doit être le seul habilité à recharger ses bouteilles de gaz ; à disposer d’instruments de mesure fiables et adaptés, certifiés par l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) ; et à assurer la publicité des prix au niveau de ses points de vente.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie a, par ailleurs, rappelé que le gaz est un produit stratégique et que le Niger, dans le cadre de sa politique sociale, a défini un prix structurel afin de le rendre accessible aux populations. M. Abdoulaye Seydou a souligné que le revendeur est, quant à lui, tenu d’avoir une entreprise commerciale (avec NIF et RCCM) et un contrat avec son fournisseur de gaz (centre emplisseur). « Il doit aussi s’abstenir de tout transvasement de gaz, parce qu’il y a des gens qu’on a pris en flagrant délit ; il doit mener l’activité de commercialisation sur un site adapté ; disposer d’extincteurs au niveau de son point de vente et, enfin, délivrer un reçu conformément aux usages commerciaux », a-t-il énuméré.
Pour préserver l’intérêt des populations, le ministre en charge du Commerce appelle chaque acteur à se mettre en phase avec ces principes. « Le dossier de demande d’autorisation d’exercice de l’activité de commercialisation du gaz par un centre emplisseur est constitué d’une demande timbrée adressée au Ministère du Commerce, d’une copie de l’arrêté d’ouverture et d’exploitation délivrée par le Ministère en charge du Pétrole, d’une copie de l’attestation du NIF et d’un bulletin de liquidation. On a vu des centres en activité dont ces papiers-là n’étaient pas réunis », a-t-il relevé tout en signalant que les centres emplisseurs et les revendeurs disposent de trois mois pour se conformer au présent arrêté. « Toute infraction aux dispositions du présent arrêté sera sanctionnée conformément aux textes en vigueur. En outre, les agents assermentés du Ministère doivent procéder à la saisie des bouteilles des contrevenants, qui seront systématiquement vendues, et les recettes seront versées au Trésor national », a-t-il déclaré.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Niger, suivez Africa-Press





