Africa-Press – Niger. De nos jours, beaucoup d’entrepreneurs tentent leur chance en s’investissant pleinement dans certaines activités économiques dont ils n’ont jamais connu le moindre rudiment. C’est le cas de Mme Haoua. Agée de 52 ans, cette entrepreneure évolue dans la transformation du soumbala traditionnel depuis plusieurs années « Le secret de la femme sahélienne », tel est le nom de son entreprise.
C’est une entreprise spécialisée dans la fabrication et la vente de soumbala ou, en langue haoussa, ‘’dawdawa’’, une épice utilisée dans nos cuisines africaines. Mme Haoua exerce cette activité depuis plusieurs années avec pour objectif de satisfaire sa clientèle tout en gagnant sa vie. « Le processus de fabrication du soumbala est basé sur des connaissances et expériences transmises de génération en génération. Par la grâce de Dieu, aujourd’hui, j’ai ma propre boutique dans le centre commercial de Gaya. La transformation prend du temps ; il faut suivre plusieurs étapes », dit-elle. Elle ajoute qu’elle a engagé plus d’une vingtaine de jeunes qui l’assistent dans son travail. Les prix de ses produits varient en fonction de la demande, la calebasse étant cédée à 2000 francs. « Nous vendons aux grossistes à un prix réduit. Pour notre approvisionnement, la matière première nous provient du pays voisin, le Bénin. Souvent, nous rencontrons des difficultés d’augmentation de prix au niveau de nos vendeurs, là où nous nous ravitaillons », a-t-elle ajouté. La jeune femme lance un appel à la jeunesse pour qu’elle travaille, et qu’elle ose entreprendre afin d’être indépendante.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Niger, suivez Africa-Press