Africa-Press – Niger. Le Secrétaire Général adjoint du ministère de l’agriculture et de l’élevage, Dr Ali Lawali a présidé, dans la matinée de ce mercredi 24 décembre 2025 à Niamey, l’ouverture de la 2ème édition de la Semaine Nationale de la Volaille (SENAVOL).
L’édition de cette année, qui se fait distinguer par une participation massive des femmes et des jeunes, se tient au Palais du 29 juillet du 24 au 31 décembre 2025 sous le thème, « développer une aviculture durable et compétitivité face aux défis climatiques et économiques’’.
Cette 2ème édition, note-t-on, fait suite au succès enregistré par la première édition de la SENAVOL en 2024, ce qui a poussé les différents acteurs de la filière à tenir annuellement la semaine nationale de la volaille pour non seulement booster la filière, accroître les revenus et renforcer la résilience des petits producteurs notamment les femmes et les jeunes.
Ainsi, le thème choisi s’inscrit parfaitement dans la continuité des réformes ambitieuses actuellement engagées par les plus hautes autorités dans leur volonté de refonder l’économie rurale et renforcer l’indépendance alimentaire nationale.
Outre les expositions, tous les acteurs concernés, notamment les femmes et les jeunes producteurs et transformateurs, échangeront sur des sujets importants au cours de la fada (rencontre) entrant dans le cadre de cette semaine.
Selon le secrétaire général du Ministère de l’agriculture et de l’élevage, ‘’l’aviculture constitue une réponse aux problèmes d’approvisionnement des villes et campagnes en œufs de table et en viande pour contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et à la réduction de la pauvreté’’.
Ainsi, la production avicole au Niger, ‘’longtemps dominée par les pratiques traditionnelles, se transforme progressivement autour des centres urbains pour devenir une véritable activité économique avec un taux de 98% pour l’aviculture traditionnelle contre 2% pour l’aviculture moderne avec un système traditionnel qui est plus orienté vers la production de viande de volaille locale et d’œufs de pintade’’ a-t-il souligné.
Cependant, ‘’de 2013 à 2017, l’aviculture a affiché une progression de 18 à 19,5 millions de sujets, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 2%’’ a poursuivi Dr Ali Lawali, qui a annoncé qu’aujourd’hui, ‘’l’aviculture fait l’objet d’un regain d’intérêt de la part de toutes les couches socioéconomiques, des pouvoirs publics et des partenaires techniques et financiers’’.
Il a tenu à rappeler que ‘’l’engagement du Gouvernement pour la filière avicole a été poursuivi et renforcé par sa politique de promotion et de développement du sous-secteur de l’élevage à travers la mise en œuvre de diverses stratégies’’.
Au niveau du ministère de l’élevage, ‘’la concrétisation de cet engagement s’est traduite par l’élaboration et la mise en œuvre de la Stratégie de Développement Durable de l’Elevage (SDDEL 2013-2035) en son axe 2 Accroissement, diversification et valorisation des productions animales illustré par l’élaboration du Plan National de Développement de la Filière Aviculture (PNDF-Aviculture)’’ a-t-il fait savoir, notant que ‘’l’essor de l’activité de l’aviculture s’observe à travers la forte participation des femmes et des jeunes ruraux qui ravitaillent les grands centres urbains, en se battant pour faire la promotion de l’aviculture au Niger’’.
Mme Naba Maimouna, Présidente de l’ONG « Akurkin Bunkassa » ou poulailler de développement, une ONG Nationale qui œuvre depuis 2015 dans le domaine de l’aviculture traditionnelle à travers l’accompagnement des productrices et producteurs ruraux et dans la commercialisation et la transformation des volailles et produits dérivés, a pour sa part indiqué que cette semaine ‘’met en lumière l’innovation dans l’élevage et souligne l’importance de valoriser les produits avicoles transformés faisant de l’aviculture un véritable secteur des affaires’’.
L’édition de cette année, a-t-elle précisé, permettra de ‘’reconnaitre l’ingéniosité des jeunes producteurs, transformateurs mais aussi de ces femmes rurales résilientes et offrira par la même occasion, au gouvernement ainsi qu’aux investisseurs et partenaires, l’occasion d’apporter leur contribution dans l’investissement et le partenariat dans le développement de l’aviculture au Niger’’.
Ainsi, ‘’développer une aviculture durable face aux défis climatiques et économiques est une adéquation parfaite avec l’alignement de la politique générale du gouvernement qu’il a inscrite dans son programme phare, celui de l’élevage’’ a conclu la responsable de l’ONG poulailler de développement.
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