Africa-Press – Niger. A l’occasion du 77ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 par les Nations Unies, le Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, chargé des relations avec les institutions, M. Ali Daouda a invité, ce mardi 9 décembre 2025, veille de cette célébration, les partenaires sincères à accompagner le Niger dans ses efforts pour une société plus juste et plus humaine.
’’Ce texte d’obédience occidentale, fondateur des droits de l’homme tels que nous les connaissons aujourd’hui, est devenu par la force des choses, le socle de notre engagement collectif en faveur de la dignité humaine, de la liberté et de l’égalité’’ a déclaré le ministre en charge des droits de l’Homme.
L’Edition de cette année est placée sous le thème, ’’droits humains, nos essentiels de tous les jours’’ au plan universel, un thème qui, selon le Ministre de la justice, ’’nous invite à comprendre que les droits humains ne sont pas abstraits, mais se vivent quotidiennement et concrètement dans chaque geste de respect, chaque décision juste, chaque politique inclusive’ ».
Pour le cas du Niger, le thème retenu est « la cohésion nationale, facteur de réalisation des droits humains », ’’qui traduit notre conviction que les droits humains ne peuvent s’épanouir que dans une société unie, solidaire et pacifique car sans unité, sans solidarité, aucun peuple ne peut garantir la pleine jouissance des droits humains’’ a-t-il expliqué.
A cette occasion, il a réaffirmé l’engagement du Niger à renforcer l’état de droit par des réformes adéquates afin de garantir une justice plus équitable et accessible, protéger les personnes vulnérables en luttant contre les discriminations, les violences basées sur le genre et les pratiques contraires à la dignité humaine et enfin respecter les engagements internationaux, notamment en matière de droits humains et de droit international humanitaire, dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale.
Ainsi la célébration de cette Déclaration à vocation universelle, a-t-il fait savoir, ’’est avant tout un engagement commun, qui doit nous rappeler, que chaque peuple, chaque femme, chaque homme, chaque enfant, sans distinction, possède des droits inaliénables, des droits qui ne sont pas des privilèges, mais des essentiels de tous les jours’’.
Ces droits, a-t-il indiqué, ’’sont déjà connus et promus dans nos civilisations millénaires comme en témoigne la Charte du Mandé, proclamée à Kouroukan Fouga, dans les hauts bassins du fleuve Niger à cheval entre le Mali et la Guinée au 12o siècle qui proclamait avec sagesse que chacun dispose désormais de sa personne, chacun est libre de ses actes, dans le respect des interdits, des lois de la Patrie’’.
Le Ministre de la justice a, enfin, saisi cette opportunité pour exhorter les institutions à continuer à placer l’être humain au centre de leurs actions, les citoyens à défendre et respecter les droits de leurs semblables et les partenaires sincères à accompagner le Niger dans ’’ce chemin vers une société plus juste et plus humaine’’.
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