Africa-Press – Niger. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sidi Mohamed Almahmoud, a présidé, le mardi 3 juin 2025, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de concertation des acteurs majeurs du secteur privé sur l’insertion des jeunes diplômés à Niamey. Cette stratégie a pour ambition de contribuer à l’atteinte des objectifs du gouvernement qui vise à réduire de 50% le taux de chômage des jeunes diplômés d’ici 2030.
Pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, cette rencontre revêt une grande signification dans la mesure où elle incarne la volonté commune de poser la problématique du chômage dans le pays. « Question éminemment politique et stratégique à laquelle chacun de nous, institutions publiques, secteur privé, partenaires doit apporter sa contribution. Cette connexion entre le public et le privé pour ensemble, scruter les réponses à l’épineux problème d’accès aux stages professionnels par les jeunes est inédite et marque un tournant décisif dans la collaboration qui doit aboutir au changement radical de paradigme en ce qui concerne la question de l’inclusion des jeunes dans les circuits économiques », a souligné M. Sidi Mohamed Almahmoud.
Pour sa part, le président d’honneur de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger, M. Iddi Ango Ibrahim, a notifié qu’au-delà de la problématique économique, la sécurité dépendra du nombre d’emplois qui seront créés pour ces jeunes diplômés. « Donc, s’engager fortement dans cette initiative de formalisation d’une plateforme intégrée, transparente, équitable et coordonnée d’insertion des jeunes dans le tissu économique, est d’une urgente nécessité; notre collectif en dépend »,a-t-il déclaré tout en incitant les jeunes diplômés à se tourner vers la création, l’innovation, la recherche effrénée de solutions aux immenses besoins des consommateurs dans tous les domaines.
Dans le cadre de la réussite de ce programme d’insertion professionnelle, la Représentante résidente adjointe du PNUD, Mme Jane O. Yeboah, s’est appesantie sur trois actions concrètes. « Premièrement, que chaque entreprise présente ici, puisse accueillir le maximum de jeunes diplômés au sein de sa structure. Ensuite, que les entreprises puissent agir ensemble au lieu de continuer à travailler de façon dispersée et individuelle parce qu’ensemble nous pourrions aller loin. Enfin, que nous institutionnalisions un cadre de dialogue privilégié entre les secteurs privés et les acteurs publics de l’emploi afin de suivre les résultats et ajuster les dispositifs pour construire une réponse durable et efficace à l’enjeu de l’insertion des jeunes », a-t-recommandé.
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