Africa-Press – Niger. La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif a officiellement lancé, ce lundi 8 septembre 2025 à Niamey, le troisième concours d’entrée au Lycée scientifique des filles de Niamey.
Elles sont, pour cette session 2025, 610 candidates à affronter les épreuves sur le plan national. Parmi elles, 371 composent à Niamey.
En lançant le concours, Dr Élisabeth Shérif a d’abord félicité les filles pour leur réussite au BEPC, avant de les remercier pour l’intérêt qu’elles accordent « de plus en plus à ce concours qui donne accès à un de nos meilleurs établissements qu’est le Lycée scientifique des filles, un concours très compétitif car seules les filles qui ont une certaine moyenne sont sélectionnées ».
La création et la mise en route du Lycée scientifique des filles, a-t-elle ensuite souligné, « relève de toutes les politiques audacieuses que le Président de la République a bien voulu mettre en œuvre pour améliorer la qualité et la résilience de notre système éducatif et les mettre au service du développement de notre nation ».
Par ailleurs, elle a salué l’intérêt accordé à la science par les élèves et leurs parents, et qui, selon elle, « se justifie par l’augmentation du nombre de candidates qui est passé de 176 pour la première promotion à 610 pour la troisième session ».
Accompagnant la Ministre au lancement dudit concours, le Secrétaire Général du Gouvernorat de la région Niamey, M. Moussa Saley Zouzou Moctar, pour sa part, s’est réjoui de la bonne organisation de ce concours, tout en saluant l’augmentation du nombre de candidates, « la preuve qu’elles veulent être les futures élites féminines du Niger dans le domaine de la science ».
Il y a quelques années de cela, a-t-il rappelé, « toutes les filles voulaient devenir des littéraires, mais aujourd’hui avec cet engouement et la politique des autorités en place avec à leur tête le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, nous constatons que la science a pris une autre envergure pour développer notre pays et nous avons justement besoin de cette science ainsi que de cette élite féminine qui va faire du Niger un monde agréable à vivre ».
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