Africa-Press – Niger. Le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS), phase II, organise, depuis ce jeudi 28 août 2025 à Dosso, un atelier de renforcement des capacités au profit d’une trentaine de journalistes venus de toutes les régions du Niger.
Cette session de formation, prévue du 28 août au 1er septembre 2025, porte sur la communication inclusive et sensible aux risques et crises pastorales.
En initiant cet atelier à l’endroit des journalistes, explique-t-on, le PRAPS II entend renforcer le partenariat avec les médias pour une meilleure vulgarisation des résultats obtenus, une diffusion appropriée des messages de sensibilisation et une couverture constructive des questions pastorales.
C’est le Directeur Technique National du PRAPS II, Dr Issa Ibrahim Abdoulaye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture ce vendredi 29 août 2025. Dans son intervention, il s’est d’abord réjoui de la mobilisation des professionnels des médias autour de cette initiative qui, selon lui, « constitue une étape importante dans la mise en œuvre des actions de communication du projet, en lien direct avec les populations pastorales qui demeurent au cœur de nos interventions ».
Dr Issa Ibrahim Abdoulaye a rappelé que le PRAPS n’est pas à sa première expérience en matière de formation des journalistes, soulignant que « le rôle des médias est essentiel pour relayer de manière juste et inclusive les informations relatives aux activités pastorales, mais aussi pour contribuer à prévenir et à atténuer les crises qui affectent ce secteur vital ».
Il a, par ailleurs, présenté les grandes lignes du projet, de ses origines à la présente phase.
En effet, apprend-on, lancé en 2015 dans six pays du Sahel (Niger, Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Sénégal et Tchad), le PRAPS vise à améliorer la résilience des communautés pastorales et agro-pastorales face aux chocs climatiques, sanitaires et sécuritaires, tout en renforçant la productivité et la durabilité du secteur.
La première phase du projet, financée à hauteur de 60 millions de dollars (36 milliards de francs CFA), indique-t-on, a permis des réalisations significatives, notamment la construction et la réhabilitation d’infrastructures pastorales (points d’eau, couloirs de transhumance, marchés à bétail, parcs de vaccination, etc.) ; la prise en charge sanitaire des animaux à travers la vaccination de millions de têtes de bétail ; l’appui aux services vétérinaires et techniques pour un meilleur suivi épidémiologique, ainsi que la sensibilisation et la formation des acteurs locaux, y compris les organisations pastorales et les collectivités.
La seconde phase, d’un coût de 50 millions de dollars (30 milliards de francs CFA) actuellement en cours, vient consolider ces acquis en mettant un accent particulier sur la gestion durable des ressources naturelles (eau et pâturages) et la prévention et la gestion des crises pastorales.
Il y est également inscrit le renforcement de la mobilité pastorale dans un contexte de changement climatique ainsi que la promotion de la communication inclusive afin que les femmes, les jeunes et toutes les catégories sociales concernées bénéficient pleinement des retombées du projet.
Il faut noter que les travaux de cet atelier se poursuivent jusqu’au 1er septembre prochain, avec des sessions interactives, des échanges d’expériences et des exercices pratiques qui permettront aux participants de renforcer leurs compétences dans le traitement de l’information relative au pastoralisme et à la résilience des communautés.
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