Africa-Press – Niger. Le Nouveau Ministre du Pétrole, des Mines et de l’Energie, M. Mahaman Moustapha Barké a pris fonction, ce samedi 19 Aout 2023.
La passation de services entre le ministre et les différents secrétaires généraux, couplée à une rencontre avec les différents responsables dudit ministre s’est déroulée ce jour au sein dudit ministère.
La rencontre, note-t-on, a porté essentiellement sur l’audit que va subir le secteur du pétrole et des mines, la situation d’urgence que vit le pays, le phénomène de corruption, les dossiers en instances et la recherche de solution pour les différents problèmes auxquels font face les différents secteurs du ministère.
Le Ministre entrant a dans son intervention souligné que ‘’compte-tenu de la situation d’embargo inhumain auquel fait face notre pays, nous nous devons de nous surpasser et faire preuve de créativité pour affronter la situation de manière à minimiser le plus possible ses effets négatifs sur la population et sur les installations ‘’.
Lors de la rencontre de prise de contacts, la semaine dernière, “j’ai reçu ici à mon bureau les différentes structures qui sont sur notre tutelle, a rappelé le ministre en charge du pétrole qui a souligné que « en ce qui concerne le ministère du pétrole, on a reçu des sociétés concernées par la question ainsi que des responsables pour faire le point avec eux des difficultés qu’ils rencontrent du fait de cet embargo, et d’envisager des solutions à court terme pour que ces difficultés ne dégénèrent pas et ne deviennent un problème plus important pour notre pays ».
« Des mesures sont en train d’être prises de ce point de vue », a précisé le Ministre.
Pour ce qui est du ministère des mines ‘’nous avons également reçu un certain nombre de responsables de sociétés pour faire le point de ce qu’il y’a comme difficultés à leur niveau, mais aussi comme contentieux entre eux et l’Etat, de ce point de vue aussi on est en train d’avancer pour aplanir ces difficultés’’, a ajouté le ministre Barké.
Concernant, le ministère d’énergie, a fait savoir M. Mahaman Moustapha Barké ‘’nous avons reçu principalement les responsables de la Nigelec et des sous-traitants qui les aident à assurer la desserte en énergie ‘’.
‘’Cette rencontre nous a permis de constater que beaucoup d’efforts sont entrain d’être faits pour que les effets de l’absence de la fourniture d’énergie à partir du Nigeria soient le plus amoindris‘’ a laissé entendre Mahaman Moustapha Barké qui a tenu à rendre un hommage mérité aux équipes de la Nigelec qui y travaillent jour et nuit.
‘’Nous avons fait ces points et nous continuerons à le faire pour qu’enfin de compte d’ici là, toutes ces difficultés soient levées et que l’impact des sanctions injustes de la CEDEAO soit le plus amoindri possible ‘’ a-t-il déclaré.
Le secrétaire général de la Nigelec, M. Arzika Mahamadou a, à cette occasion, fait le point sur la desserte en énergie électrique que vit le pays actuellement.
Le ministre s’est dit réjoui ‘’de voir que tout le monde est conscient de la situation, et que tout le monde travaille à améliorer cette situation que vit notre pays. A partir de là, nous allons très bientôt engager des réflexions, notamment dans le domaine minier pour voir dans quelle mesure tout ce qui avait été fait dans le cadre strict de la convention qui nous lie et surtout pour voir quelles sont les améliorations qu’on peut apporter au cadre de partenariat qui nous lie”.
Le nouveau locateur du ministère des Mines, de l’Energie et du Pétrole s’est dit très heureux ‘’ de constater qu’en ce qui concerne le partenaire minier qui est ORANO , ils ont convenu par le passé d’un pacte d’actionnaire qui permettait de nommer des directeurs généraux Nigériens’’.
Parlant enfin de la nouvelle méthode qu’IMURAREN compte utiliser pour l’exploitation de la mine, “j’ai informé les responsables que nous allons diligenter une étude auprès de l’université Abdou Moumouni Dioffo, une étude d’impact environnementale, indépendante qui va venir s’ajouter à l’ancienne étude pour qu’on s’assure qu’effectivement cette méthode peut être utilisée sans causer de dommages irréversibles pour notre environnement ou pour les populations’’.
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