Africa-Press – Niger. Deux jours après l’enlèvement de cette citoyenne suisse âgée de 67 ans à son domicile d’Agadez, dans le nord du pays, où elle résidait depuis de nombreuses années, une enquête a été lancée pour tenter de retrouver sa trace. Le rapt de Claudia Abbt est intervenu trois mois après celui d’une ressortissante autrichienne dans la même ville et dans des conditions similaires.
Une enquête de grande envergure: c’est en ces termes que l’Agence nigérienne de presse (ANP), l’agence de presse officielle nigérienne, décrit les opérations en cours pour tenter de retrouver la trace de Claudia Abbt, une ressortissante suisse enlevée dans la soirée du dimanche 13 avril à son domicile d’Agadez, dans le nord duNiger.
Fouilles minutieuses des lieux considérés comme suspects, contrôles des véhicules: selon l’ANP, les forces de défense et de sécurité sont à la recherche d’indices dans toute la région, une vaste zone désertique proche de la Libye, de l’Algérie et du Mali qui couvre plus de la moitié des 1,267 million de km2 du Niger.
Pas de revendication
Dès le lendemain de la disparition de Claudia Abbt, lundi 14 avril, le gouverneur de la région d’Agadez, le général de brigade Ibra Boulama Issa, avait annoncé le déploiement d’un important dispositif pour traquer ses ravisseurs au cours d’un conseil de sécurité régional réuni en urgence. Toujours selon l’ANP, la population se mobilise elle aussi pour « apporter sa contribution » aux recherches.
Installée à Agadez depuis plusieurs années où elle est mariée à un Nigérien, la Suissesse de 67 ans y a notamment fondé une association pour soutenir les artisans.
Son enlèvement n’a pas été revendiqué à ce stade, tout comme d’ailleurs celui d’Eva Gretzmacher, une Autrichienne de 73 ans elle aussi kidnappée à Agadez le 11 janvier et toujours aux mains de ses ravisseurs à ce jour.
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