Africa-Press – Niger. Le Niger célèbre le 30 novembre 2025 la Journée Nationale de la Liberté de la Presse, un moment précieux pour rendre hommage à l’un des piliers fondamentaux de notre refondation: la communication libre et souveraine, déclare le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, ce samedi 29 novembre 2025 dans un message livré en cette veille de commémoration.
« En ce jour symbolique, nous célébrons un moment qui revêt une importance particulière pour notre nation, le Niger, alors que nous naviguons dans un contexte géopolitique complexe et que nous sommes engagés dans une refondation essentielle de notre État. » indique le Ministre de la Communication, soulignant que « La liberté de la presse est le fondement même d’une société libre et souveraine. Elle est le reflet de notre engagement envers la transparence, la responsabilité et le droit à l’information. »
Aujourd’hui, poursuit le Ministre M. Adji Ali, « plus que jamais, nous devons affirmer notre détermination à protéger ce droit fondamental, face aux défis qui se dressent devant nous. Je me fais un devoir, en ce jour de célébration, de saluer le travail courageux de tous les journalistes nigériens qui, chaque jour, affrontent des défis multiples pour nous apporter l’information, souvent dans des conditions difficiles. »
En effet, le Niger, en pleine transformation, doit faire face à des enjeux multiples, alliant les crises sécuritaires aux tensions géopolitiques qui exacerbent la guerre communicationnelle dans laquelle nous engagent certaines puissances étrangères, fait remarquer le Ministre Adji, pour qui « dans ce contexte, les femmes et les hommes des médias sont les sentinelles de notre société, ceux qui informent, questionnent et donnent à nos ambitions de souveraineté l’écho positif, ceux qui garantissent que la voix de chaque citoyen soit entendue, afin que les décisions politiques soient éclairées par la réalité du terrain. »
Le Ministre de la communication rappelle à cette occasion que »la liberté de la presse est un droit garanti par la loi, et a toujours été au cœur des revendications des journalistes et des professionnels des médias au Niger ».
Toutefois, »la liberté de la presse doit s’accompagner de responsabilités. Nous devons encourager un journalisme éthique et responsable, qui cherche la vérité sans céder à la tentation du scoop, du sensationnel ou de la désinformation » relève-t-il, insistant sur le fait que »la dépénalisation des délits commis par voie de presse est un acquis qui ne signifie pas une licence pour tout faire, ni que les journalistes sont des citoyens au-dessus des lois ».
»La liberté des journalistes s’arrête là où véritablement commence celle des citoyens, qui ont aussi le droit d’être protégés contre les abus et déviations de certaines pratiques journalistiques peu soucieuses des règles d’éthique et de déontologie du métier » poursuit-il.
En plus, relève-t-il également que »aujourd’hui, le développement de la communication digitale et des réseaux sociaux met à rude épreuve cette liberté de la presse. Dans ce monde de plus en plus connecté, la désinformation est devenue un défi majeur. Avec la montée en puissance des plates-formes numériques, les fausses informations circulent rapidement, affectant la production d’une information fiable, et partant, la perception du public et la cohésion sociale ».
Pour cela, souligne-t-Il, »il est de notre devoir collectif d’être conscients de ces défis et des menaces à la liberté de la presse qui en découlent, qu’elles soient juridiques ou numériques », assurant que »le gouvernement reste déterminé à garantir la sécurité des journalistes en faisant en sorte que la presse nigérienne continue à prospérer dans le respect des droits et de la déontologie professionnelle ».
Dans ce cadre, il est à rappeler que le secteur de la presse nigérienne a franchi un cap cette année, avec les mesures suivantes consenties par l’État:Le libre exercice du métier de journalisme dans le respect de l’éthique et de la déontologie, l’allègement de 90 % de la dette fiscale pour les organes de presse, la mise en œuvre des recommandations pertinentes du comité ad hoc chargé par le Premier Ministre d’examiner les préoccupations majeures des médias privés et de proposer des solutions durables, dont notamment la soumission des médias au régime de l’impôt synthétique dans la loi de finances 2025, et la mise en place effective de l’Observatoire National de la Communication, cite-t-il.
En perspectives, annonce le premier responsable de la communication au Niger, »les efforts du gouvernement seront poursuivis avec l’examen minutieux des mécanismes de mise en œuvre des autres recommandations du Comité Ad Hoc mis en place par le Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances ».
« Mon département ministériel continuera également, de manière inclusive, avec tous les acteurs de l’écosystème médiatique, de réfléchir à des mesures concrètes pour développer la profession et soutenir les journalistes dans leur travail. Il s’agit entre autres de: la formation et le renforcement des capacités, pour améliorer les compétences des journalistes en matière de journalisme d’investigation, de déontologie et de nouvelles technologies ; l’accès aux informations publiques et aux ressources nécessaires pour le travail journalistique, en garantissant la transparence des institutions, la sensibilisation à l’éthique par la promotion d’une culture de l’éthique dans le journalisme pour lutter contre la désinformation et encourager des pratiques responsables » detaille-t-il.
« Ces initiatives viseront à créer un écosystème médiatique dynamique et sécurisé, essentiel pour le développement de notre pays. Nous travaillerons avec détermination pour créer cet environnement favorable à l’exercice de la profession, à la valorisation du métier ainsi qu’à l’amélioration des conditions de travail des organes de presse en collaboration avec l’Observatoire National de la Communication. » fait savoir le Ministre de la communication Adji Ali.
»Alors que nous avançons vers un avenir meilleur, je vous invite tous à réfléchir à la place que nous souhaitons donner à la presse dans notre société » suggère-t-il.
»Ensemble, poursuivons notre travail commun pour que la liberté de la presse soit non seulement un principe inscrit dans nos lois, mais également une réalité vécue par chacun de nous, et pour que l’information devienne véritablement un outil de paix et de progrès » préconise le Ministre Adji qui réaffirme, au nom de SE le Président de la République, Chef de l’État, et au nom de SEM le Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, »la totale disponibilité du gouvernement à œuvrer pour le rayonnement d’une presse libre et responsable au service de la souveraineté retrouvée ».
Le Ministre souhaite enfin « à l’ensemble des journalistes, hommes et femmes, professionnels des médias nigériens, une très bonne Journée Nationale de la Liberté de la Presse. »
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