Africa-Press – Niger. Un atelier d’orientation et de cadrage relatif au processus d’élaboration des 16ème et 17ème rapports périodiques combinés du Niger relatifs à la mise en œuvre de la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples a débuté ses travaux ce mardi 11 novembre 2025 à Dosso.
Cet atelier, organisé par le Ministère en charge de la Justice avec l’appui du Centre de Genève pour la gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), durera trois jours. Il vise à renforcer les capacités des membres du Comité national, à harmoniser leurs méthodes de travail et à poser les bases d’un processus inclusif, participatif et conforme aux standards de la commission.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Conseiller Technique du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme M. Saidou Hachimou, en présence du président du Comité national d’élaboration des rapports du Niger aux organes de traités et de l’Examen Périodique Universel M. Ousseini Djibagé Maman Sani et du chef de bureau du DCAF au Niger M. Salissou Salamou et de nombreux invités.
Dans le discours qu’il a prononcé à cette occasion, le Conseiller Technique du Ministre de la Justice a indiqué que cet atelier témoigne de l’engagement du Niger à respecter ses obligations internationales et régionales et à promouvoir les droits fondamentaux de ses citoyens. « La charte africaine adoptée en 1981, a-t-il dit, incarne les aspirations de notre continent à la dignité, à la justice et à la liberté ».
Selon lui, « l’élaboration de ces rapports est un acte de transparence, de redevabilité et de dialogue. Elle permet à notre pays de faire le point sur les progrès réalisés ; d’identifier les défis persistants et de proposer des pistes d’amélioration. C’est aussi une opportunité de renforcer les synergies entre les institutions étatiques, la société civile, les partenaires techniques et financiers et les citoyens ».
M. Saidou Hachimou a réaffirmé l’engagement du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme et au-delà celui du Gouvernement à soutenir pleinement ce processus, à renforcer les mécanismes de protection des droits de l’homme et à faire du Niger un modèle de respect des droits fondamentaux en Afrique.
Pour sa part, le président du Comité national d’élaboration des rapports du Niger aux organes de traités et de l’Examen Périodique Universel, il a indiqué « qu’aujourd’hui, le Niger peut se prévaloir d’une position honorable et respectée au sein du système africain des droits de l’homme ». En effet, a-t-il précisé, « notre pays fait partie des rares Etats membres de l’Union Africaine à être à jour dans la soumission régulière de ses rapports périodiques devant la commission africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Mieux encore, a fait savoir M. Ousseyni Djibagé Maman Sani, « lors de son 15ème rapport en 2021 à Banjul, le Niger a été publiquement salué et qualifié « d’Etat champion » en matière de respect de ses obligations de reporting ». Selon lui, cette reconnaissance continentale est le fruit d’un travail collectif, rigoureux et engagé, mené par les institutions nationales, les acteurs de la société civile et les partenaires techniques.
Auparavant, le chef de bureau du DCAF au Niger a fait une présentation de son institution, présente au Niger depuis 2014. Le DCAF, a-t-il dit, œuvre aux côtés des autorités nationales, des forces de défense et de sécurité et de la société civile pour promouvoir une gouvernance sécuritaire inclusive, responsable et respectueuse des droits humains.
M. Salissou Salamou a réaffirmé la disponibilité du DCAF à poursuivre son accompagnement technique et méthodologique de l’Etat et des acteurs non étatiques qui œuvrent inlassablement en faveur de la promotion et de la protection des droits humains au Niger et de contribuer ensemble à un environnement plus sûr, plus juste et plus inclusif pour tous.
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