Africa-Press – Niger. Au cours des deux dernières décennies, l’Afrique a énormément attiré l’attention de par ses efforts dans le domaine sportif. Avec la passion indéniable pour le sport dont fait preuve sa jeune génération, l’Afrique constitue en lui-même, une pépinière de talents qui ne demandent qu’à être exploités. Ainsi, de la création d’emplois à l’amélioration des infrastructures sans négliger le développement du tourisme, ces investissements sont à l’origine d’un boom économique au niveau des différents secteurs. Les grands d’Afrique comme le Ghana, le Maroc ou encore le Nigéria ont entrepris des manœuvres osées de modernisation des stades et de développement de centres de formations. Le présent essai fait un focus sur la contribution de ces investissements, les possibles obstacles rencontrés ainsi que les perspectives futures qui se présentent.
A l’aide de ces investissements, les gouvernements ont lancé la construction et la rénovation de stades, de complexes sportifs et d’arénas. Ainsi, la contribution de sponsors tels que Melbet est tout simplement devenue capitale dans bon nombre de ces pays. Pour preuve, le bookmaker Melbet est tout simplement le plus utilisé par les camerounais. Vous pouvez d’ailleurs vous servir du lien ci-contre pour télécharger Melbet au Cameroun. Par ailleurs, hormis les évènements sportifs, ces complexes ont maintenant la capacité nécessaire pour accueillir des concerts, des scènes théâtrales ou encore des festivals: de quoi renflouer les caisses.
En donnant un visage plus agréable aux infrastructures, les nations africaines ont réaffirmé leur viabilité en matière de tourisme. En réalité, ces critères sont également pris en compte si elles doivent accueillir de prestigieux tournois comme la CAN.
Logiquement, il faut des individus pour se servir des infrastructures précédemment améliorées ou conçues. Ainsi, l’on peut directement observer la naissance d’emploi dans ces zones. D’abord les emplois directement liés au sport tels que membre du personnel administratif/organisateur, les entraîneurs et même athlètes. Ensuite, il faut compter les emplois indirects liés à la restauration, au transport ou encore à la sécurité. Pour preuve, la main-d’œuvre nécessaire pour la mise en place de ces infrastructures est énorme: des emplois temporaires.
Par ailleurs, le sport en soi est un excellent moteur de tourisme. Les espaces commerciaux et sites d’hébergement génèrent d’importants bénéfices durant ces évènements sportifs qui attirent des supporters nationaux comme internationaux. Un certain nombre de sondages l’ont prouvé: les événements comme la CAN et la CDM sont les sources d’importantes recettes axées sur la restauration, le transport et l’hébergement. Hormis ce détail, ils donnent au pays hôte une visibilité plus importante qui impactera à terme le tourisme dans ce pays.
Des investissements réfléchis rendraient les ligues locales beaucoup plus professionnelles, les rapprochant un peu plus de celles européennes. Cette professionnalisation attirera sans doute les joueurs autochtones, mais aussi ceux internationaux. Conséquence directe, la qualité de jeu augmentée attire des fans et derrière, des revenus sont générés à partir des droits de diffusion, des sponsors tels que Melbet.
Outre ces facteurs, notez une nette augmentation des revenus issus du sponsoring et des publicités. En réalité, il devient de plus en plus évident pour les entreprises que le sport est un moyen rentable de promotion de leur marque. En échange de visibilité, ces entreprises investissent au sein des équipes ou sur des évènements. Dans ce cycle positif, la visibilité des entreprises conduit à une bonne commercialisation de leurs biens et services dont une partie est réinvestie.
Nonobstant les nombreux avantages énumérés, bon nombre de défis subsistent. Le tout premier est le manque de financement qui se fait beaucoup plus sentir au sein des pays aux revenus faibles. Malheureusement, il existe également un problème classique et accentué en Afrique qui salit la réputation des institutions et rend complexe l’organisation d’évènements: la corruption. Pour gagner la confiance et le soutien d’investisseurs, ces institutions devront gérer de manière transparente et en toute légalité, les fonds alloués.
Ensuite, pensez aux inégalités régionales qui s’observent sur le continent. Evidemment, les investissements sportifs à travers les pays ne sont absolument pas effectués de manière égale. Si les gros comme le Maroc ou le Nigéria attirent toujours plus d’investisseurs, les plus petits demeurent invisibles malgré la présence certaine de talents. Du fait des disparités dans le développement sportif qui en découlent, ces derniers bénéficient bien moins des retombées économiques de ces investissements.
Sans une approche stratégique et réfléchie, il serait impossible pour les investissements sportifs de pleinement stimuler l’économie du continent. Pour ce faire, gouvernements et privés doivent coopérer afin de maximiser et rentabiliser leurs ressources. A l’aide de programmes de développement, de formations, il sera possible de construire des ligues plus compétitives et de faire émerger les talents locaux.
Par la suite, il est important de ne pas négliger l’innovation et les nouvelles technologies. En effet, celles-ci sont susceptibles de réduire les coûts d’accès au sport. Il convient également de soutenir les pays moins attrayants afin de provoquer une diversification de partenaires par les investisseurs: l’unité est nécessaire. Cependant, si la transparence en gestion des fonds n’est pas réelle, des financements supplémentaires ou plus importants resteront non envisageables.
Conclusion, qui dit investissements sportifs, parle directement d’une opportunité non négligeable de développement pour le continent. Ceux-ci créent des emplois, améliorent la cohésion sociale, conduisent à la conception d’infrastructures. Il est indéniable qu’ils sont en mesure de changer la vie de nombreux et surtout le visage du continent africain. Pour pleinement exploiter le potentiel de ces investissements, il sera toutefois nécessaire de faire face à un certain nombre de défis. La mise en place de programmes durables pour la croissance collective et équitable devient donc capitale.
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