Africa-Press – Niger. La Représentation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Niger a organisé le vendredi 12 avril 2024, au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey, une cérémonie de commémoration à l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé. Instituée pour marquer la création de l’Organisation Mondiale de la Santé en 1948, cette journée est célébrée cette année sous le thème: « Ma Santé, mon droit » dans l’objectif de rappeler que la santé est un droit universel pour tous. La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin Colonel Major Garba Hakimi ; du Gouverneur de la région de Niamey, de la Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies, des Ambassadeurs et Représentants des organisations internationales, de l’Administrateur délégué de la ville de Niamey, ainsi que de plusieurs invités.
A cette occasion, le Ministre de la Santé publique, de la Population et des Affaires Sociales a précisé que le thème de cette année a été choisi pour défendre le droit de chacun et chacune, partout dans le monde. Il a souligné que la Journée Mondiale de la Santé vise à sensibiliser le public sur l’importance de la santé et des droits en matière de santé, à promouvoir l’accès équitable aux services de santé de qualité pour tous, sans discrimination, à encourager l’éducation et la sensibilisation sur les questions de santé, à mettre en avant le droit à une eau potable, à un air pur, à une bonne alimentation et à un logement de qualité, ainsi qu’à plaider pour des conditions de travail et environnementales décentes qui favorisent la santé et le bien-être.
« La santé est un droit fondamental pour chaque individu, nous devons travailler ensemble pour que ce droit soit respecté pour tous partout au Niger. II nous revient donc de restaurer ensemble la justice sociale, l’équité, l’équilibre et enfin la confiance des Nigériens et Nigériennes dans leur système de santé », a-t-il ajouté. Le Médecin Colonel Major Garba Hakimi a également rassuré les partenaires du Niger que le gouvernement s’engage à poursuivre ses efforts pour assurer à tous les citoyens un accès optimal aux services de santé.
Quant au Représentant de l’OMS au Niger, Dr Ouédraogo Léopold, il a souligné que d’importants progrès ont été accomplis ces dernières décennies dans le domaine de la santé publique, en particulier dans la lutte contre les maladies, l’amélioration de la santé maternelle et infantile, l’extension de l’accès aux soins de santé et la promotion du bien-être. « Nous sommes conscients que des défis majeurs persistent, à tous les niveaux. Les plus vulnérables sont ceux qui ont le moins accès à des soins et services de santé essentiels pour diverses raisons parmi lesquelles on note les obstacles financiers, les obstacles culturels et les obstacles géographiques pour les populations difficiles d’accès », a-t-il expliqué.
Selon le Conseil de l’OMS, dit-il, sur l’économie de la santé pour tous, au moins 140 pays reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur constitution, mais force est de constater qu’au moins 4,5 milliards de personnes, soit plus de la moitié de la population mondiale n’était pas entièrement couverte par les services de santé essentiels en 2021. « En cette journée de réflexion et d’action, nous devons nous engager à redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, notamment en veillant à ce que personne ne soit laissé-pour-compte. Cela exigera une collaboration étroite entre les gouvernements, les organisations de la société civile, le secteur privé et la communauté internationale. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où la santé est véritablement un droit pour tous », a ajouté Dr Ouédraogo Léopold.
Avant de réitérer l’engament de l’OMS, en collaboration avec les autres partenaires, à accompagner le Niger dans sa quête d’un meilleur état de santé et de bien-être de toute la population, le représentant a encouragé chacun à prendre des mesures proactives pour défendre ce droit fondamental à la santé, en appui aux efforts du gouvernement. « Cela pourra se faire à travers l’information et la sensibilisation, le dialogue communautaire, le soutien aux initiatives de Santé Publique, et l’adoption d’un mode de vie sain. C’est ensemble que nous pouvons faire la différence et garantir que notre droit à la santé soit respecté et protégé », a conclu Dr Ouédraogo Léopold.
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