Africa-Press – Niger. Le principal organisme de santé africain se dit préoccupé par le nombre croissant de cas de variole du singe dans les pays européens (Royaume-Uni, Espagne, Portugal), ainsi qu’aux États-Unis, au Canada et en Australie.
« Plusieurs foyers de variole » ont été signalés et maîtrisés en Afrique pendant la pandémie de Covid-19, déclare le directeur adjoint du Centre africain de contrôle des maladies, Ahmed Ogwell.
« Nous nous attendons également à ce que d’autres flambées épidémiques surviennent et nous les gérerons de la manière habituelle », indique le Dr Ogwell.
Mais selon lui, si les cas hors du continent sont inquiétants, c’est parce que la maladie est fréquente dans les zones de forêt tropicale humide, principalement dans les régions reculées d’Afrique centrale et occidentale.
Les gens attrapent la variole du singe par les animaux. La transmission de personne à personne n’est pas courante car elle nécessite un contact étroit avec des fluides corporels tels que la salive ou le pus des lésions formées par l’infection.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la plupart des personnes se remettent de la variole du singe en quelques semaines, mais la maladie est mortelle pour une personne sur dix.
Des cas de variole du singe font l’objet d’une enquête dans des pays européens, notamment au Royaume-Uni, ainsi qu’aux États-Unis, au Canada et en Australie. Nous nous penchons ici sur cette maladie rare et peu connue.
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