Africa-Press – Niger. Dangereuses parce qu’invisibles, les turbulences en ciel clair rencontrées par les avions de ligne sont plus fréquentes qu’il y a quarante ans. C’est le constat publié dans Geophysical Research Letters par une équipe de l’Université de Reading (Royaume-Uni).
Une augmentation de la durée annuelle totale des fortes turbulences
L’air plus chaud dû aux émissions de CO2 tend à accroître le cisaillement du vent dans les courants d’altitude, et donc les secousses à bord. Les mesures effectuées sur un point typique au-dessus de l’océan Atlantique Nord montrent que la durée annuelle totale des fortes turbulences est passée de 17,7 heures en 1979 à 27,4 heures en 2020. Les turbulences modérées sont passées, elles, de 70,0 à 96,1 heures par an.
Plusieurs itinéraires touchés
Si les États-Unis et l’Atlantique Nord ont connu les hausses les plus importantes, d’autres itinéraires de vol très fréquentés au-dessus de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Atlantique Sud ont connu une augmentation significative des turbulences.
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