La tech face à l’abstention : la blockchain va-t-elle remplacer l’isoloir ?

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La tech face à l'abstention : la blockchain va-t-elle remplacer l'isoloir ?
La tech face à l'abstention : la blockchain va-t-elle remplacer l'isoloir ?

Africa-PressSão Tomé e Príncipe. L’abstention est-elle le premier parti de France ? 67 % des électeurs ne se sont pas déplacés lors des récentes élections régionales et départementales dans l’Hexagone. Face à l’érosion démocratique et à la déconnexion entre gouvernants et gouvernés, la « civic tech » peut-elle apporter des solutions à l’abstention ? Les QR codes et la blockchain peuvent-ils remplacer l’isoloir ? Faute de bulletin, allez-vous bientôt glisser votre token dans l’urne ?

Si le vote électronique revient dans le jeu électoral, le débat en lui-même n’est pas si nouveau. Les Français de l’étranger ont ainsi pu désigner leurs représentants locaux cette année grâce au scrutin électronique. La plateforme sur laquelle ils pouvaient enregistrer leurs votes a été certifiée par l’Anssi, l’institution française en charge de la cybersécurité.

Car c’est bien la première des craintes opposée au vote électronique : comment échapper aux menaces sur la sécurité ou à l’intimidation ? Plusieurs projets de recherche sont consacrés à ces questions, à l’université Cornell ou à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (Inria). Explications.

Redonner le pouvoir aux citoyens : c’est donc la promesse numéro 1 de ces initiatives. Et d’une application développée en France : Civicpower. Celle-ci mêle blockchain et cloud pour innover en matière démocratique. Plus de transparence, c’est souhaitable pour redonner confiance aux électrices et électeurs. Mais la blockchain trahit-elle le secret de l’isoloir ? Le vote physique a un coût de 3 à 7 euros par votant en Europe. Civicpower ambitionne de le réduire à 2 euros par utilisateur. Nicolas Brait, le cofondateur de l’application, est notre invité.

Et dans Test24 : les lunettes audio montent le son ! Bose a été précurseur dès 2019 avec les « Frames », ses solaires équipées d’un système audio miniature. D’autres marques lui emboîtent le pas. Exemple avec la start-up autrichienne Fauna, qui cherche à allier design, tendance et qualité d’écoute. Au même moment, Devialet, le maestro français du son, propose ses écouteurs « true wireless » baptisés Gemini.

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