Africa-Press – São Tomé e Príncipe. Africa-Press – Tchad. Les gaspillages alimentaires représentent un fléau sur le plan mondial. Chaque année, ils occasionnent des pertes économiques considérables et constituent un obstacle majeur dans la lutte contre la faim dans le monde.
En 2022, les gaspillages alimentaires mondiaux ont concerné environ 1,05 milliard de tonnes de produits alimentaires. C’est ce qu’indique le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) dans son récent rapport sur l’indice de gaspillage alimentaire publié le 27 mars dernier.
Le volume annoncé traduit une progression de 12,78 % des gaspillages alimentaires qui concernaient, 931 millions de tonnes d’aliments en 2019. Dans les détails, environ 60 % de ces gaspillages alimentaires sont générés au niveau des ménages, 28 % proviennent des circuits de restauration tandis que 12 % sont enregistrés au niveau du commerce de détail.
Ce développement intervient alors qu’environ 783 millions de personnes sont en proie à la faim, soit environ 10 % de la population mondiale. Le PNUE rappelle aussi que le coût des pertes et des gaspillages alimentaires pour l’économie mondiale est estimé à environ 1 000 milliards $ par an.
Dans un tel contexte, l’organisme onusien qui ambitionne de réduire de moitié les gaspillages alimentaires d’ici 2030, promeut la mise en œuvre de partenariats public-privé (PPP) en vue de trouver des solutions efficaces.
« Il est essentiel de garantir que les aliments nourrissent l’humanité et ne finissent pas dans les décharges. Les PPP sont un outil clé qui donne des résultats aujourd’hui, mais un soutien renforcé est nécessaire: qu’ils soient philanthropiques, commerciaux ou gouvernementaux, les acteurs doivent se rallier à des programmes qui s’attaquent aux conséquences énormes du gaspillage alimentaire sur la sécurité alimentaire, notre climat et nos portefeuilles », a déclaré Harriet Lamb, un des principaux auteurs du rapport.
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