Les trous noirs les plus proches à seulement 150 années-lumière

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Les trous noirs les plus proches à seulement 150 années-lumière
Les trous noirs les plus proches à seulement 150 années-lumière

Africa-Press – São Tomé e Príncipe. L’amas des Hyades est un amas ouvert regroupant quelques centaines d’étoiles qui partagent des caractéristiques communes et sont liées par la gravité. C’est le plus proche de la Terre, à seulement 150 années-lumière, et l’un des plus étudiés. De nouvelles données, en provenance du satellite Gaia de l’Agence spatiale européenne, qui est notamment utilisé pour mesurer de façon très précise la vitesse des étoiles, indiquent que l’amas pourrait abriter des trous noirs.

Pas de détection de ces trous noirs, mais des simulations

Ces trous noirs, issus de l’effondrement d’étoiles massives, n’ont pas été directement observés. Pour deviner leur présence, les astronomes ont réalisé des simulations prenant en compte la vitesse et l’évolution de toutes les étoiles des Hyades pour reproduire leur état actuel. “Nos simulations ne peuvent correspondre simultanément à la masse et à la taille des Hyades que si des trous noirs sont présents au centre de l’amas”, résume Stefano Torniamenti, de l’Université de Padoue, en Italie, et premier auteur de l’étude publiée dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. Selon les auteurs, le comportement des étoiles des Hyades se comprennent mieux si sont inclus, dans les simulations, deux ou trois trous noirs. Ils pourraient d’ailleurs ne plus être à l’intérieur de l’amas et avoir été expulsés dans un passé récent, il y a moins de 150 millions d’années.

Les trous noirs les plus proches de la Terre

Qu’ils soient toujours à l’intérieur de l’amas des Hyades ou pas très loin (même s’ils ont été expulsés, leur vitesse de fuite n’est pas très élevée) ces trous noirs sont les plus proches du Soleil. Bien plus que Gaia BH1 situé à 1500 années-lumière et qui détenait ce titre depuis novembre 2022. Ce dernier avait également été découvert grâce aux données du télescope Gaia. L’engin a été lancé en 2013 avec pour mission principale la mesure de la position, la distance et le mouvement de près de deux milliards d’étoiles de la Voie lactée. Mais il a d’autres cordes à son arc et ses optiques se sont également portées sur les objets du système solaire, tout proches, jusqu’aux quasars très lumineux situés à des milliards d’années-lumière de notre étoile.

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