On Sait Enfin Pourquoi le Clitoris Est si Sensible !

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On Sait Enfin Pourquoi le Clitoris Est si Sensible !
On Sait Enfin Pourquoi le Clitoris Est si Sensible !

Africa-Press – São Tomé e Príncipe. Le clitoris est tapissé de terminaisons nerveuses ! Des chercheurs de l’Université de Harvard (Etats-Unis) ont étudié en profondeur les terminaisons nerveuses de cet organe chez des souris femelles et l’ont comparé au pénis de souris mâles.

Des neurones hyper concentrés dans le clitoris

Montrant que la stimulation de deux organes repose sur le même mécanisme, une très haute sensibilité à des vibrations de basse fréquence (les mêmes fréquences utilisées par les sextoys actuels, dont les fabricants étaient donc arrivés à cette même conclusion… d’une manière plus empirique).

Cette sensibilité est donnée par des neurones spécifiques, dont le nombre est comparable entre les organes génitaux des mâles et des femelles. Mais, vu la petite taille du clitoris par rapport au pénis, ces neurones se retrouvent hyper concentrés dans l’organe féminin, qui est littéralement recouvert de ces détecteurs de vibration. Cette découverte jouissive a été publiée le 19 juin 2024 dans la revue Nature.

15 fois plus de neurones sensibles aux vibrations dans le clitoris que dans le pénis

Ces neurones sensibles aux vibrations forment, à la surface du clitoris et du pénis, des structures nommées corpuscules de Krause. Chez le mâle, ces récepteurs sensoriels sont présents sur le gland du pénis ainsi que sur la surface interne du prépuce et à l’intérieur des corps caverneux (qui se remplissent de sang lors de l’érection). Et chez la femelle, ils sont présents sur le clitoris, mais pas à l’intérieur du vagin.

Autant les mâles que les femelles comptent environ 600 de ces corpuscules dans leurs organes génitaux, avec une concentration 15 fois plus élevée dans le clitoris à cause de sa petite taille par rapport au gland du pénis. Comme point de comparaison, la densité des terminaisons nerveuses des doigts, qui sont aussi extrêmement sensibles, est trois fois moins importante que celle du clitoris.

Ces corpuscules contiennent les axones (terminaisons nerveuses des neurones) de plusieurs neurones, qui ont leur origine en bas de la colonne vertébrale, dans la région lombaire et le sacrum. Ils peuvent contenir plus ou moins de neurones, la majorité ayant plusieurs axones, et certains n’ayant qu’un ou deux axones.

Avec là aussi une plus grande concentration de neurones dans les corpuscules du clitoris que ceux du pénis: 93% d’entre eux comportaient plusieurs axones, contre seulement 70% pour l’organe masculin. Ces neurones sensibles aux vibrations sont donc hyperconcentrés dans le clitoris, expliquant l’hypersensibilité de l’organe féminin.

Une vibration idéale est entre 40 et 80 Hz

Après avoir décortiqué les récepteurs sensoriels des organes sexuels, les chercheurs ont analysé à quels stimuli ils répondent. Les neurones des corpuscules ne réagissent pas à des changements de température, mais seulement aux vibrations.

Les fréquences les plus efficaces pour les éveiller sont entre 40 et 80 Hz (autour de 50 Hz était la plus efficace), comparables à celle déjà utilisée par les jouets sexuels vibratoires selon les auteurs. Cette stimulation enclenchait chez les mâles des érections robustes, ainsi que des contractions du vagin chez les femelles.

Des défauts de ces corpuscules entrainent des problèmes lors des rapports sexuels

En revanche, des souris modifiées génétiquement pour ne plus produire ces neurones présentent des problèmes lors du coït. Les mâles parvenaient à avoir des érections, confirmant que d’autres stimuli (olfactif dans le cas de la souris) sont importants pour ce phénomène physiologique, mais ils avaient plus de difficultés à garder l’érection. Il est possible que ces neurones jouent un rôle dans le maintien de l’érection. Notamment celles dans les corpuscules situés près des corps caverneux, qui seraient stimulés par le changement de pression lors de l’engorgement de sang et ainsi aideraient à maintenir l’érection.

Aussi, les souris mâles présentaient des anomalies lors de la pénétration et avaient plus de difficultés à éjaculer. Chez les femelles, le manque de ces neurones rendait la pénétration moins fréquente et sa durée devenait plus courte, montrant une moindre réceptivité de la part de la femelle aux avances du mâle et à ses tentatives de pénétration, montrant l’importance de la stimulation du clitoris dans le rapport sexuel.

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