Africa-Press – Senegal. Des hommes et des femmes politiques de l’ancienne mouvance politique qui était au pouvoir ont migré vers le nouveau régime. Le débat sur la transhumance est ainsi agité au Sénégal, en particulier depuis le début de la campagne électorale en vue des élections législatives anticipées de ce 17 novembre.
En ce qui le concerne, le directeur général du quotidien national « Le Soleil » n’y voit pas d’inconvénient. Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio, Lamine Niang soutient que Pastef est un parti inclusif et que le Sénégal ne peut pas être redressé avec une minorité.
Seulement, dit-il, « il ne sera pas question de prébendes ou un partage de gâteaux. Ceux qui dirigent ce pays ont remporté les élections. Il s’agit du Pastef et de ses alliés. Les Sénégalais aussi de tous bords, certains qui viennent de la diaspora, sont impliqués. Mais le Premier ministre l’a dit et l’a répété. Nous sommes ouverts à toute personne dont la moralité, surtout au niveau de la gestion des finances, n’est pas douteuse. Et c’est heureux qu’il en soit ainsi. Nous sommes un parti inclusif ».
Selon lui, «il faut ouvrir les bras à tous les fils et filles de ce pays qui ont quelque chose à apporter au pays ». Et de persister: « Le Pastef est leur parti. Ce pays ne peut pas se construire juste avec une minorité. Ce pays ne peut pas se construire juste avec quelques personnes ou un petit groupe. Ce pays, on a besoin de tout le monde pour le redresser. On a besoin de tout le monde pour le développer. »
Toutefois, avertit le DG du « Soleil », « ce qu’il ne faut pas, par contre, c’est de voir que ceux qui viennent, c’est juste pour des prébendes. Ceux qui viennent, c’est juste pour, comme on le dit, un partage de gâteau. Et ce ne sera pas le cas, parce que le président de la République et le Premier ministre, au niveau de leur conscience et au niveau de leur courage, sont capables de dire stop quand c’est nécessaire ».
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