Africa-Press – Senegal. La Guinée s’apprête à accueillir le Championnat ouest-africain de Kyokushinkai. Cette compétition réunira neuf pays à Conakry, avec une phase finale prévue le 13 septembre prochain au Palais des sports du stade du 28 Septembre.
Pour cette édition, la Guinée recevra la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Tunisie, le Gabon, la RDC, le Mali ainsi que l’Éthiopie, invitée spéciale de la compétition.
Trois catégories seront en lice pour décrocher des médailles. La première regroupe les cadets: les 14-15 ans en conventionnelle et les 12-13 ans en non conventionnelle. La deuxième est la catégorie junior, qui concerne les 16 à 18 ans. Enfin, la catégorie senior concerne les compétiteurs de plus de 18 ans jusqu’à 35 ans et au-delà. Au total, la Guinée enregistre 180 participants répartis selon les âges et les poids.
Pour le président de la Fédération guinéenne de Kyokushinkai, ‘’il s’agit du premier championnat international ouest-africain de Kyokushinkai et du deuxième stage technique international organisé en République de Guinée. Cette discipline, qui signifie littéralement l’école de la vérité ultime, allie la force physique et la puissance mentale’’.
Bangaly Condé rappelle que la Guinée a déjà brillé lors de compétitions internationales. ‘’Nous avons participé à de nombreux championnats en Afrique et dans le monde. En 2024, nous étions en Namibie pour la deuxième édition du championnat africain, où nous avons remporté dix médailles. Un mois plus tard, nous avons pris part à la troisième édition du championnat international en Tunisie, puis à la quatrième édition du stage technique célébrant les 25 ans de la discipline, où nous avons décroché neuf médailles’’, souligne-t-il.
Il annonce que ‘’nous devons prochainement participer au championnat européen en Angleterre, à l’international en Tunisie et au championnat du monde en Arabie saoudite. Ce rendez-vous de Conakry est donc une occasion de mettre en place une équipe compétitive, capable de franchir les préliminaires et d’atteindre les phases finales de ces grandes compétitions’’.
Décrivant la discipline, M. Condé explique qu’il s’agit ‘’d’un combat à courte distance, basé sur la frappe. La victoire est obtenue à près de 80 % par KO. ou par domination totale. C’est une discipline exigeante, qui requiert beaucoup d’endurance et d’efficacité. Pour prétendre à un niveau africain ou mondial, il faut d’abord se distinguer au plan national afin d’être qualifié aux grands championnats’’.
En Guinée, poursuit-il, ‘’le plus grand nombre de pratiquants se trouve en Haute Guinée, principalement à Kankan, jusqu’à la frontière, en passant par Siguiri, Kouroussa et Mandiana. La Basse Guinée compte également des pratiquants, notamment à Forécariah et Coyah. La Fédération guinéenne de Kyokushinkai existe depuis 2016, a obtenu son agrément en 2017 et bénéficie, depuis 2022, d’une délégation de pouvoirs’’.
Des participants de marque…
Pour John Bangoura, président de la Fédération léonaise de Kyokushinkai, ‘’la Guinée et la Sierra Leone partagent des réalités communes, notamment dans cette discipline. Dans notre pays, nous travaillons à développer le Kyokushinkai, qui est encore nouveau, et nous bénéficions de beaucoup de soutien dans cette démarche’’.
De son côté, l’expert et délégué de l’Union africaine et de l’Union mondiale de Kyokushinkai, Fatih Nasra, espère que cette ‘’compétition connaîtra un franc succès’’
Quant au représentant de la Tunisie, Abdourahmane Amry, il estime que ‘’c’est une étape historique pour la Guinée et, au-delà, pour l’Afrique, en rassemblant la jeunesse autour des valeurs de discipline, de respect et d’espoir’’.
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