Africa-Press – Senegal. Les promoteurs du Festival international du film documentaire de Saint-Louis, annoncent organiser une conférence de presse, jeudi, à l’Institut français de Dakar, en perspective de cet évènement prévu prévu du 10 au 14 mai.
Cette rencontre, prévue à 11 heures, sera l’occasion de dévoiler le programme de la 13e édition de « STLOUIS’DOCS », précisent-ils dans un communiqué parvenu à l’APS.
Ce festival, habituellement organisé en décembre, a été avancé à mai, en raison de la fraicheur régnant en fin d’année dans la capitale nord du Sénégal, alors que les projections sont faites en plein air, a expliqué Dominique Olier, l’un des organisateurs, dans un entretien avec l’APS.
Les promoteurs du Festival international du film documentaire de Saint-Louis ont également tenu compte de la coïncidence de cet évènement avec la tenue du Festival de cinéma dénommé « Dakar Court », a-t-il avancé.
Douze films retenus pour la compétition officielle, dont six courts métrages et autant de longs métrages, seront projetés dans vingt lieux lors du Festival international du film documentaire de Saint-Louis.
Le cinéaste et producteur sénégalais Joseph Gaï Ramaka, auteur du film ’’Karmen Gaï’’ (2001), a été désigné pour présider le jury.
Gaï Ramaka est aussi l’auteur du film documentaire « Et si Latif avait raison » (2006), portant sur l’assassinat, le 15 mai 1993, de Me Babacar Sèye, alors vice-président du Conseil Constitutionnel.
Le Festival international du film documentaire de Saint-Louis a aussi retenu d’honorer la réalisatrice et écrivaine sénégalaise d’origine française Laurence Gravon, « pour l’ensemble de sa carrière ».
Il prévoit une rétrospective de ses films, « pour que la jeune génération puisse redécouvrir son travail », en même temps que son dernier projet de film sur Saint-Louis, selon Olier.
Laurence Gravon va par ailleurs animer un master class et recevra le « Sargal d’honneur » du festival, à la fin de la manifestation.
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Senegal, suivez Africa-Press