Africa-Press – Senegal. Dans un article, Ibrahima Thiam, SGA de Pastef/Les patriotes, rappelle que si le débat d’idées est essentiel en démocratie, il doit, au sein d’une majorité au pouvoir, s’accompagner de discipline et de responsabilité. Élu sur la base du projet Jub-Jubal-Jubbanti, le camp présidentiel a pour mission de restaurer la confiance, renforcer la justice sociale et assurer la souveraineté économique. Cette ambition exige une cohésion sans faille, loin des initiatives individuelles ou des sorties publiques non concertées. Seneweb vous livre l’intégralité de l’article de Ibrahima Thiam.
« Dans toute démocratie digne de ce nom, le débat d’idées constitue le socle de la vitalité républicaine. Il éclaire les choix, alimente la gouvernance, et permet à la nation de se projeter dans l’avenir avec lucidité. Toutefois, lorsqu’il s’exprime au sein même de la majorité investie de la charge de conduire les affaires publiques, ce débat appelle rigueur, responsabilité et sens de l’intérêt général.
Le peuple sénégalais, dans sa souveraineté, nous a confié un mandat d’une portée historique: restaurer la confiance entre les citoyens et leurs institutions, refonder la justice sociale, et bâtir une économie résolument tournée vers la souveraineté. Ce cap, tracé par le Projet « Jub-Jubal-Jubbanti », exige de chacun de nous une loyauté sans faille, une discipline stratégique et une adhésion pleine à la dynamique collective.
L’exercice du pouvoir ne saurait se réduire à l’expression fragmentée de volontés individuelles. Être membre d’une majorité gouvernementale, c’est s’inscrire dans une démarche d’unité, de cohérence et de responsabilité. Il ne s’agit pas de se distinguer pour satisfaire des postures personnelles, mais de contribuer, avec rigueur et discernement, à la réussite d’un projet commun.
À ce titre, il convient de rappeler que la liberté d’opinion, aussi précieuse soit-elle, ne peut se muer en désordre méthodologique ou en cacophonie médiatique au sein de la majorité. Chaque prise de position publique inopportune, chaque initiative solitaire hors cadre affaiblit notre autorité, brouille notre message et offre un terrain fertile à ceux qui souhaitent notre échec.
L’engagement politique dans un cadre institutionnel impose une posture à la hauteur des attentes du peuple. Nous ne sommes plus dans la contestation, mais dans la gestion de l’État. Ce changement de paradigme impose sobriété, sens des responsabilités, et respect des procédures internes de dialogue et de délibération.
Le Président du Parti, Son Excellence M. Ousmane Sonko, incarne au quotidien cette exigence de rigueur, de discipline stratégique et d’attachement à l’intelligence collective. Il nous revient à tous, acteurs de ce vaste chantier national, de suivre cet exemple, dans l’humilité et le dévouement.
Le peuple sénégalais ne nous a pas élus pour entretenir des querelles intestines ou des divergences mal maîtrisées. Il attend de nous qu’à travers la diversité de nos parcours, nous fassions entendre une voix unie, portée par un seul horizon: celui du progrès, de la justice et de la souveraineté nationale.
Dans cette perspective, il est impératif que nos forces convergent et non qu’elles se dispersent. L’unité dans l’action, la discipline dans l’expression, et la solidarité dans l’engagement doivent constituer les piliers de notre conduite publique.
Conjuguer liberté et responsabilité, conviction et méthode, authenticité et cohésion: tel est le défi que nous devons relever ensemble, avec hauteur et constance, pour hisser notre pays à la hauteur des espérances placées en nous. »
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