Africa-Press – Senegal. Les deux groupes pétroliers britanniques ont signé un contrat de plusieurs millions de dollars pour la gestion et la maintenance des infrastructures du projet Grand-Tortue Ahmeyim (GTA).
Alors qu’il fait face à des déconvenues au Sénégal, où l’entrée en service du gisement Grand-Tortue Ahmeyim (GTA) tarde à se concrétiser, le géant pétrolier britannique a fait appel à son compatriote Petrofac pour la gestion et la maintenance des infrastructures liées au projet gazier. Un contrat de services opérationnels de trois ans vient d’être signé à cet effet entre les deux groupes.
« Un accord de plusieurs millions de dollars »
Sollicité en 2021 et en 2022 pour assurer les services d’exploitation du navire flottant de production, de stockage et de déchargement (FPSO), Petrofac garde « la confiance de BP ». Le nouvel accord-cadre « de plusieurs millions de dollars » couvre, en effet, la gestion et la supervision à terre et en mer, la mise à disposition de personnel qualifié et la maintenance des équipements, précise une communication des deux groupes en date du 8 janvier.
« Ce contrat pour la fourniture de services de manutention mécanique sur l’ensemble de nos installations en mer et en eaux profondes ne peut que renforcer nos relations », souligne Rebecca King, vice-présidente de la production pour la Mauritanie et le Sénégal chez le pétrolier britannique, citée dans le communiqué.
Vents contraires
Pour l’entreprise spécialisée dans les services parapétroliers, dont les principaux marchés sont le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, ce nouvel accord consolide sa « stratégie d’expansion géographique sélective », mais renfloue surtout ses caisses. À la recherche de soutiens externes pour surmonter sa crise de trésorerie, le groupe britannique est en discussion pour vendre ses actifs non essentiels.
Situé sur la frontière maritime mauritano-sénégalaise, le projet GTA est, en effet, détenu par BP (61 %) et Kosmos Energy (29 %), en partenariat avec les entreprises publiques sénégalaise Petrosen et mauritanienne SMHPM (10 %). Les premières exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), reportées à maintes reprises en raison de difficultés de travaux sous-marins et de l’indisponibilité de la barge flottante de production, de stockage et de déchargement, sont attendues au premier semestre 2024.
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