Africa-Press – Senegal. Le directeur du Centre de suivi écologique (CSE), Cheikh Mbow, a suggéré de considérer le changement climatique comme un levier de développement en ‘’gérant son impact sur l’agriculture’’ et en faisant en sorte qu’il soit transformé en opportunité.
‘’C’est un gros défi en Afrique, car les populations continuent à polluer’’, a fait observer Cheikh Mbow, en animant vendredi soir une conférence publique sur le thème ‘’Enjeux et défis de l’économie verte pour l’Afrique’’. Cette conférence a été organisée par l’Institut africain de management (IAM) de Dakar.
Formulant diverses recommandations devant aider à relever les défis d’une économie verte en Afrique, il a invité à une réflexion sur une politique de marché et la régulation de l’accès au crédit, un levier important pour l’investissement, selon lui.
‘’(…) le crédit est important pour l’investissement, mais tel qu’il est fait aujourd’hui, il serait difficile aux paysans d’y accéder et investir pour l’agriculture’’, a déploré le directeur du CSE.
Il a relevé que ‘’l’idée d’articuler le développement économique d’un pays par rapport à ses ressources existantes, ne datent pas d’aujourd’hui’’.
Dans son intervention, il a rappelé les pistes que constituent l’accélération de la décarbonatation absolue et la décarbonatation relative, qui contribuent à réduire les facteurs d’émission. ‘’C’est toute une réflexion sur les trajectoires de décarbonatation en Afrique. C’est extrêmement important’’, a souligné le chercheur.
‘’La transformation profonde et rapide du continent, nécessite que l’on [revoit] notre fonctionnement. L’objectif du développement durable doit être revisité’’, a-t-il préconisé.
Il a rappelé qu’il y a un potentiel de création d’entreprises lié à l’économie verte.
Il a par ailleurs préconisé une réduction de la déforestation, des pertes de terres et de nourriture, ainsi que la création d’un cadre harmonisé de gestion des ressources naturelles.
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