FIDAK : un officiel préconise la professionnalisation de l’agriculture, pour une production de qualité

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FIDAK : un officiel préconise la professionnalisation de l’agriculture, pour une production de qualité
FIDAK : un officiel préconise la professionnalisation de l’agriculture, pour une production de qualité

Africa-Press – Senegal. Le conseiller technique du ministre de l’industrie et de la petite et moyennes industrie Aboubacry Lô, a souligné, mercredi, l’importance de relever le défi de la professionnalisation de l’agriculture, pour permettre aux industriels d’avoir des productions en quantité et en qualité.

’’Parmi les défis à relever dans le secteur agro-industrielle, nous citons d’abord la professionnalisation de notre agriculture, pour qu’elle puisse fournir en quantité et en qualité des productions pouvant être transformées par nos industriels et bénéficier d’un label sénégalais’’, a-t-il dit.

M. Lô intervenait lors d’un forum scientifique sur la politique agro-industrielle et les opportunités d’investissement, tenu à l’occasion de la 29ème foire internationale de Dakar (FIDAK) qui se déroule du 6 au 20 décembre.

’’En discutant sur la politique agro-industrielle, c’est l’approche de l’industrie selon toute la chaine de valeur. Cela signifie qu’il y a des défis importants à relever’’, a-t-il ajouté.

Il a rappelé que la politique industrielle de son département repose sur quatre grands programmes, notamment celui de la transformation des produits agro-industriels, halieutiques, etc.

’’La politique industrielle entre dans un défi important, notamment celui de l’autosuffisance alimentaire, car la crise sanitaire a démontré comment les réseaux de distribution se sont complétement entassés, privant nos pays d’accéder à leur produit d’exportation’’, a-t-il noté.

Selon le représentant du secteur privé, Eugène Ndiaye, ’’l’agriculture en Afrique est encore saine et notre industrie ne peut se prévaloir de l’expérience que les pays industrialisés ont déjà’’. Aussi, estime-t-il, le défi est de voir ‘’comment développer notre agriculture en maintenant la qualité que nous avons aujourd’hui’’.

’’Nous devons entretenir cette qualité dont le monde nous envie, en faisant en sorte que notre industrie la conserve au finale. C’est ce que nous secteur privé devons faire’’, a-t-il fait valoir.

Il s’est par ailleurs félicité du fait que le secteur privé commence à convaincre la population à consommer les produits locaux, soulignant que les industriels sont en train de prouver qu’ils sont capables d’offrir des produits de qualité.

’’L’augmentation de la part de la production agricole transformée constitue un enjeu de taille, le taux de transformation évalué à 13,2% en 2011 devra être hissé au niveau de celui des pays voisins comme la Côte d’Ivoire’’, a, pour sa part, soutenu, le coordonnateur pôle de suivi des projets et réformes phares du plan Sénégal émergent (PSE), Sérigne Ahmed Bamba Sy.

D’après lui, l’agriculture et l’agro-industriel sont le fer de lance du renouveau productif des pays, ‘’parce qu’ils constituent un pilier de ces dynamiques portées par les politiques s’articulant autour des grands projets’’.

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