Les contraintes majeures rencontrées par le PROMISE mises en exergue

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Les contraintes majeures rencontrées par le PROMISE mises en exergue
Les contraintes majeures rencontrées par le PROMISE mises en exergue

Africa-PressSenegal. La coordinatrice nationale du Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal (PROMISE), Fatou Diané, a évoqué mardi, les contraintes rencontrées par son institution parmi lesquelles l’accompagnement par un cabinet de consultance et d’assistance technique imposé par la Banque islamique de développement (BID).

« Notre principale contrainte a été la condition posée par la BID, à savoir l’accompagnement par un cabinet de consultance et d’assistance technique. Pour la Banque, le Sénégal n’avait pas la possibilité de dérouler seul le programme », a-t-elle dit.

Elle s’exprimait lors d’une cérémonie de signature d’une convention entre la PROMISE et l’Observatoire de la qualité des systèmes financiers (OQSF).

Selon elle, il a fallu deux ans pour que cette contrainte soit levée, déplorant le fait que cela ait pris tout ce temps pour trouver un cabinet et signer un contrat.

Elle a signalé que les responsables du programme n’avaient pas besoin d’être assistés pour procéder au décaissement devant financer des porteurs de projets.

« En un temps record, nous avons réalisé beaucoup de choses avec les Systèmes

financiers décentralisés (SFD) sans assistance technique encore moins l’aide d’un cabinet.

Cela a été un aspect contraignant qui nous a fait perdre du temps », a encore déploré Mme

Diané.

La coordonnatrice nationale du PROMISE a listé d’autres contraintes qui ont empêché le programme d’avancer.

« Il y a le cadre réglementaire incomplet, des difficultés dans le montage et l’instruction des dossiers d’autorisation, le retard dans la mise à disposition de la ligne de refinancement’’, a-t-elle énuméré.

Elle a aussi évoqué les lenteurs dans la délivrance des ANO, le déficit des ressources humaines qualifiées, l’inadaptation des Systèmes d’information et de gestion (SIG) et l’absence de cadre fiscal adapté.

Ce programme financé à hauteur de 47 milliards de francs CFA par la Banque islamique de développement (BID) consiste à appuyer des porteurs de projets dans le secteur des Systèmes financiers décentralisés (SFD).

A cette date, 10 SFD ont signé des conventions avec le PROMISE pour un total de 11 milliards 800 millions de francs CFA sur les 35 milliards représentant le montant total de la ligne de financement.

« La convention signée entre les deux structures consiste à organiser des ateliers de sensibilisation au profit des journalistes spécialisés en économie et des consommateurs, l’animation conjointe d’émissions interactives pour cibler les couches vulnérables et consacrées uniquement à la promotion de la Finance islamique », a détaillé le Secrétaire exécutif de l’OQSF, Habib Ndao.

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