CAN : Les étudiants de l’UCAD, euphoriques, rêvent du sacre final

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CAN : Les étudiants de l’UCAD, euphoriques, rêvent du sacre final
CAN : Les étudiants de l’UCAD, euphoriques, rêvent du sacre final

Africa-Press – Senegal. Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar qui ont suivi avec passion mercredi soir la qualification des Lions en finale de la CAN rêvent du premier sacre continental de leur équipe, dimanche soir, à Yaoundé, au Cameroun.

Mercredi soir, la victoire du Sénégal contre le Burkina Faso (3-1) a été célébrée dans un campus de l’UCAD en liesse.

’’Nous attendons la coupe le lundi’’, espère Dona, un étudiant, le visage trempé de sueur, après avoir longuement couru et dansé pour célébrer la victoire des Lions.

’’Je suis très content et nous allons nous battre à côté des joueurs pour avoir une première étoile de notre histoire’’, ajoute Moussa, étudiant inscrit au département de géographie.

Les étudiants de cette Université publique ont vécu ce duel Sénégal-Burkina dans une chaude ambiance.

Plongés entre chants et danses, angoisses et euphories, ils ont le temps d’un match, mis en berne la pression et exigences liées à la vie estudiantine, pour s’ériger en douzième homme derrière leur équipe en quête de son premier sacre continental.

A 18 heures, peu avant le match, la FanZone de l’UCAD était déjà débordée de supporters et inconditionnels des Lions. L’effervescence était à son comble avec des étudiants parés de drapeaux, écharpes et brassards aux couleurs nationales (vert, jaune rouge), frappées d’une étoile.

Ils ont chanté en chœur, histoire d’haranguer les poulains d’Aliou Cissé, entraineur des Lions. Chacun y est allé selon ses pronostics.

L’entrée des joueurs sur la pelouse du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, à 19h, a été accueillie par des applaudissements nourris perceptibles dans les différents pavillons du campus universitaire, où certains étudiants se sont concentrés pour suivre le match faute d’espace dans le Fanzone.

L’hymne national du Sénégal a été salué par la foule debout pour reprendre en chœur les écrits du premier président-poète, Léopold Sédar Senghor, à la gloire du Sénégal souverain et indépendant, en 1960.

Il s’en est suivi une concentration, après le coup d’envoi. Tous les yeux sont rivés sur l’écran géant.

Après les rounds d’observation, les attaques offensives des Lions ont été accompagnées de salves d’applaudissements suivis toutefois d’angoisse à la moindre réplique des burkinabés.

’’Ça va venir’’, se rassure une supportrice assise à même le sol sans détourner son regard de l’écran.

Vers la 36ème le gardien du Burkina percute le milieu de terrain sénégalais, Cheikhou Kouyaté dans sa surface de réparation. Avec la violence du choc, les deux joueurs s’effondrent. Les étudiants réclament un pénalty, qui ne sera pas accordé, après consultation de la VAR par l’arbitre.

Cette décision du maître du terrain, estimant que la charge du portier burkinabé était régulière, a été très contestée par les pensionnaires de Cheikh Anta Diop.

Dans la foulée, le gardien Hervé Koffi sort sur blessure, Kouyaté lui, se relève et poursuit le match qui augmente en intensité avec un jeu plus ouvert, plus fluide et plus engagé, au grand bonheur des inconditionnels du ballon rond.

A la demi-heure de jeu, le Burkina obtient une occasion qui oblige, Edouard Mendy, lauréat du prix the best de la FIFA 2021, à sortir des deux mains le ballon en corner.

Le bloc sénégalais, après cette menace de l’adversaire, prend l’option de jouer très haut. Ce qui s’est soldé à quelques minutes de la fin de la première période, par la frappe de Idrissa Gana Guye, détournée de la main, dans la surface de réparation par un défenseur burkinabé.

Aissa, étudiante en deuxième année au département d’anglais, comme l’assistance réclame l’entrée en jeu d’Ismail Sarr, l’attaquant de Watford (élite Anglaise) et celle Pape Gueye, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille (élite Française). Ils estiment qu’avec eux les Lions auront plus ’’la possibilité de gagner ce match’’.

A l’entame de la deuxième mi-temps, le Sénégal accentue la pression sur l’adversaire, en multipliant les attaques, sans parvenir à scorer.

Quinze minutes plus tard, le coach des lions fait entrer, comme souhaité par les étudiants, les deux joueurs comme s’il les avait entendu. Le public de l’UCAD exulte.

Cet instant est suivi à la 68ème minute d’un corner du Sénégal qui se solde par un cafouillage. Le défenseur central du Paris Saint Germain (France) Abdou Diallo surgit et pousse le ballon au fond des filets.

C’est l’explosion de joie dans le campus. Les étudiants crient, sautent, chantent et brandissent les drapeaux et écharpes de l’équipe nationale pour accompagner ce but libérateur.

Le match continu, le Sénégal fait le jeu et Idrissa Gana Guèye double la mise. L’effervescence est forte. Elle monte de plus belle. Les barrières qui séparaient les supporters de l’écran géant sont enlevées et le public, incontrôlable, est en liesse.

’’Nous sommes déjà en finale, c’est fini’’, disent certains.

Mais dans le dernier quart d’heure, le Burkina réduit le score et refroidit l’enthousiasme du public.

Les Etalons continuent d’attaquer dans l’espoir de revenir au score et imposer aux Lions les prolongations. Mais ils laissaient des espaces dernière et Sadio Mané en profite pour sceller définitivement le sort du match en inscrivant d’une belle pichenette, le troisième but.

A l’arrivée, le Sénégal se qualifie et file en finale en attendant le vainqueur entre la Cameroun et l’Egypte prévu ce jeudi.

’’Le Burkina est en train de pleurer, c’est le Sénégal qui l’a battu’’, chantent en chœur les supporters des lions de la Fanzone de l’UCAD.

La joie était totale, avec des pétards jetés dans l’air. C’est dans cette ambiance électrique que les étudiants ont célébré cette victoire jusque tard dans la soirée.

Aprés les finales perdues en 2002 au Mali et 2019 en Egypte, ils rêvent du premier sacre continental de leur équipe, dimanche soir, à Yaoundé, au Cameroun.

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