Débat public : L’opposition se fait désirer, Diomaye Faye en roue libre

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Débat public : L'opposition se fait désirer, Diomaye Faye en roue libre
Débat public : L'opposition se fait désirer, Diomaye Faye en roue libre

Africa-Press – Senegal. Ils sont devenus moins bavards. Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye au Premier tour du scrutin du 24 mars dernier, les candidats malheureux à la dernière présidentielle ont quasiment tous déserté le débat public. Décryptage !

Les candidats malheureux à la dernière présidentielle, ne se sont-ils pas remis du coup de massue du 24 mars dernier ? Ils ont tous, à quelques exceptions près, rejoint Idrissa Seck dans son jeu favori, le silence. En effet, depuis la proclamation des résultats, ils sont moins bavards. Des leaders comme Thierno Alassane Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Déthié Fall, Aliou Mamadou Dia, Khalifa Sall, etc., jadis très présents sur les réseaux sociaux, ou via des communiqués de presse, sont devenus, subitement, muets. Et renseignements pris auprès de leurs lieutenants respectifs, l’on nous balance la même réponse: « Nous évaluons d’abord les élections avant de redescendre sur le terrain ». Tous ou presque annoncent, en coulisses, des activités de massification en perspective des prochaines échéances électorales, même si, sur le terrain, c’est encore la léthargie totale.

Si certains, à l’image de Boubacar Camara ou encore Déthié Fall, ne sont pas sans nouvelles des… nouvelles autorités étatiques et qu’ils pourraient bien être cooptés, il faut toutefois signaler que la majorité d’entre ces candidats de la dernière présidentielle risquera de rester dans l’opposition. Et pour combien de temps encore ?

En remontant 24 ans plus tôt, l’on se souvient encore de la stratégie qui a permis à Me Abdoulaye Wade de sortir vainqueur de son combat contre le « baobab » socialiste Abdou Diouf lors de la présidentielle de 2000. Rappelons également que le Pape du Sopi, ayant bénéficié des dissidences de Moustapha Niasse et de Djibo ka (Urd) du Ps, a été « obligé » de gouverner avec ces derniers, pendant plusieurs mois avec le responsable progressiste comme Premier ministre.

Mais pour cette élection, des calculs ont peut-être faussé. Car, il faut le dire, si certains ont investi des millions de francs CFA (caution et autres charges liées à la campagne électorale et à la communication, par exemple, », c’est certainement pour avoir une voix autour de la table des négociations politiques ou au sein d’éventuelles alliances électoralistes, de circonstances afin d’être invité lors du partage du gâteau. Chiche !

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