
Africa-Press – Senegal. Sur un post publié sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, le maire d’Oussouye, Landry Diallo, se démarque de l’arrêté interdisant le « Undo Mayo » à Kabrousse. Il demande aux autorités de revoir leur position. Décortiquant les arguments servis pour cette prise de décision par l’autorité administrative, M. Diallo les qualifient comme non fondés.
Landry Diallo se demande si les autorités locales doivent croiser les bras devant une telle situation. Il appelle à des concertations d’urgence, et le besoin d’encadrer cet évènement à multiples dimensions.
Voici en intégralité sa réaction
Un arrêté interdisant la manifestation dite Undo Mayo ( 1er Mai) initiée par l’association des jeunes pour le développement de Mossor depuis 16 ans sans véritables incidents majeurs. Tel l’effet une bombe lancée du côté de l’ancien hôtel Cabrousse en ruine depuis plus de 30 ans, cette décision de l’autorité de l’arrondissement de Cabrousse a fini de montrer toute son impopularité tant au niveau local que régional voire national.
Cette note sous-préfet qui décide d’annuler ce grand rendez-vous des jeunes de la région de Ziguinchor et tout le Sénégal prévu du 30 Avril au 4 Mai qui n’est pas sans grande conséquence économique à l’égard non seulement de nos braves > locaux qui n’attendent que cet événement pour se faire une relative santé financière après tous les maux dont souffre le tourisme de cette station balnéaire du Cap skiring mais aussi des potentiels touristes qui avaient prevu d’effectuer ce voyage juste pour découvrir ce fameux événement phare de la zone.
Les motifs de l’interdiction a savoir les risques d’atteintes aux bonnes mœurs et risques de troubles publics résonne à mon niveau comme les pretextes que l’ancien régime nous servait pour interdire sans véritables fondements contre nos manifestations(Pastef).
J’ai vraiment l’impression de replonger dans ces mauvais souvenirs de la révolution de Mars 2021 faisant face aux légèretés de certaines autorités.
Comment peut on déterminer qu’il y’a ne serait ce qu’une velléité de troubles à l’ordre public pour des jeunes qui décident de se retrouver pour fêter à leur manière le 1er Mai et qui ont l’ingéniosité d’en faire un événement avec des retombées économiques importantes pour nos acteurs économiques mais aussi culturels de la région.
Ce 1 er marque aussi des journées de prières pour nos chefs coutumiers pour le bien être de tous et surtout sécuriser la plage du cap skiring où on note moins de cas de noyade.
Que fera cet arrêté pour ses opérateurs économiques du tourisme qui ont fait le plein de leur réceptifs hôteliers, des restaurateurs du coin, des dizaines de millions investis pour espérer faire un très bon chiffre d’affaires pendant cette période.
Seront-ils compensés ? Avons-Nous le droit de nous taire, NOUS, AUTORITÉS territoriales du département ?
Une initiative doit être prise pour rencontrer les autorités administratives de la région voire au niveau central pour sauver cette rencontre des jeunes dès demain.
Une médiation d’urgence avec nos autorités administratives s’ impose. Nous devons les exhorter cordialement à revoir cette décision et échanger avec tous les acteurs pour sauver ce grand rendez-vous.
Cette activité doit être encadrée, sécurisée et je crois comprendre que l’Etat a les moyens de le faire.
Sauver cet événement, c’est promouvoir l’économie locale. Il m’a été rapporté que toutes les dispositions préalables étaient prises par l’autorité administrative au cours des réunions tenues avec les jeunes de cabrousse, pour une bonne sécurisation des lieux.
Des sapeurs mobilisés , des gendarmes, des maîtres nageurs venus de Dakar pour éviter les cas de noyade.
Je lance un appel sollenel aux autorités afin qu’ils reviennent sur leur décision et de penser réellement à la relance du tourisme de la région qui bat de l’aile.
Quant aux jeunes organisateurs, je leur demande juste de promouvoir le dialogue car c’est dans le dialogue que nous trouverons une bonne solution pour l’intérêt de tout le monde.
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