Africa-Press – Senegal. En marge de la prière de l’Aïd-el-Fitr, au Terrain Tound de la Cité Ousmane Ngom, dans la commune à Thiès-Ouest, dirigée par l’imam Babacar Ngom, ce dimanche 30 mars 2025, l’honorable député Amadou Bâ, du Pastef, a dressé un petit bilan d’étape sur l’An 1 du pouvoir de Diomaye-Sonko. Il a souhaité que le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, son Premier ministre, Ousmane Sonko, le Gouvernement et l’ensemble des Sénégalais puissent réussir le défi du développement. «Nous savons que ça sera très difficile mais, à vaillant cœur, rien n’est impossible», dira M. Bâ.
Le parlementaire dit avoir une pensée pour «nos frères palestiniens qui actuellement subissent les foudres d’un Etat criminel, avec des meurtres d’enfants et de femmes». Il a prié qu’Allah SWT, le Seul Détenteur de la puissance, leur vienne en aide.
Pour revenir sur un rapide bilan de l’année précédente, Amadou Bâ de souligner: «nous avons pris le pays dans une situation très difficile, vu le contexte politique, électoral qui a précédé l’accession au pouvoir du Président Diomaye Faye. Nous avons trouvé, au fil des temps, au fil des mois, une situation budgétaire extrêmement difficile, avec une dette cachée de près de 5000 milliards FCFA, et on n’a pas encore toutes les données. Avec un déficit abyssal et très peu de marge budgétaire pour le nouveau gouvernement».
Néanmoins, remarque l’honorable député, «des actions énergiques ont été, dès le départ, engagées dans le sens d’une maîtrise des dépenses, d’empêcher la corruption, d’y mettre un terme. Cela a permis au gouvernement de montrer, malgré ces difficultés, une résilience qui leur a permis de, au moins, essayer de soutenir les populations en maintenant les subventions alors que nos partenaires techniques et financiers ont exigé quasiment leur suppression. On a pu baisser les prix. Cette année est profitable à plusieurs niveaux. À partir de maintenant, d’une situation budgétaire réelle, connue, on peut jeter les bases maintenant d’un véritable programme de développement». Il pense que tout le gouvernement s’y attelle tous les jours.
M. Bâ de poursuivre: «Maintenant, il reste aussi l’appuie et la participation du peuple sénégalais, des citoyens, le développement étant une affaire de chacun. Le Président a besoin de l’énergie de chaque Sénégalais parce que chaque Sénégalais est d’abord responsable de ce développement». Il pense qu’ «en convergeant tous nos efforts avant la fin de ce mandat, chaque année, en tout cas, il y aura des pans essentiels qui seront réalisés, et puis il n’y aura plus jamais de retour en arrière».
Un message d’espérance et d’espoirs à travers lequel le parlementaire rassure: «oui, la première année a été difficile, mais de toute façon, chaque année, les difficultés vont s’amoindrir, vont s’estomper, jusqu’à la fin du mandat et nous espérons tous, inch’Allah, atteindre le plein développement».
Pour plus d’informations et d’analyses sur la Senegal, suivez Africa-Press