L’Opposition Parlementaire Accuse El Malick Ndiaye de “passivité et de Complicité” Face à L’exécutif

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L’Opposition Parlementaire Accuse El Malick Ndiaye de “passivité et de Complicité” Face à L’exécutif
L’Opposition Parlementaire Accuse El Malick Ndiaye de “passivité et de Complicité” Face à L’exécutif

Africa-Press – Senegal. L’opposition parlementaire, regroupant le groupe Takku Wallu et les députés non inscrits, a décidé de boycotter le Premier ministre Ousmane Sonko. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, ces parlementaires ont vivement critiqué le comportement d’El Malick Ndiaye, président de l’Assemblée nationale, lors de la session plénière ayant examiné et adopté la loi d’interprétation de la loi d’amnistie.

Pour l’opposition, El Malick Ndiaye, censé être « le garant de l’équilibre et du respect des droits parlementaires », est désormais dans leur viseur, tout comme le Premier ministre. Ils lui reprochent « une passivité, voire une complicité avec l’exécutif ». Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a déploré que le président de l’Assemblée n’ait pas recadré Ousmane Sonko face à des « propos déplacés » tenus lors de ses interventions. Selon lui, El Malick Ndiaye « a trahi sa mission » et s’est mué en « allié d’un affaissement institutionnel orchestré ». Il a notamment dénoncé des incidents où des militants auraient agressé des députés dans l’hémicycle, parfois encouragés par le président, qui aurait déclaré que « leurs acclamations ne sauraient plaire aux opposants ».

Face à ces « dérives répétées », l’opposition a annoncé une mesure radicale: « boycotter les travaux parlementaires jusqu’à ce que les conditions d’un véritable exercice démocratique soient restaurées ». Thierno Alassane Sall a tenu à préciser qu’il ne s’agit pas d’une fuite, mais d’un « acte de protestation responsable » visant à alerter l’opinion publique sur « le danger qui menace la deuxième institution de la République ».

Tout en affirmant leur attachement au dialogue parlementaire, les députés d’opposition exigent des conditions de travail dignes. Ils rappellent leur légitimité en tant que représentants d’une partie du peuple sénégalais et revendiquent le respect qui leur est dû. « Nous ne réclamons aucun privilège. Nous voulons simplement que les textes soient appliqués, que le débat se déroule dans la dignité et que le Premier ministre cesse de transformer l’Assemblée en tribune personnelle », a conclu Thierno Alassane Sall.

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