Africa-Press – Senegal. Un pays, c’est toujours des élections. Or, une élection n’est jamais parfaite, car il y a toujours des défis à relever avant, pendant et après ». Ce constat est de Mamadou Lamine Sadio de l’ONG Enfance et Paix qui emboîte le pas au colonel Sankoung Faty, président du Collectif des organisations de la société civile, pour qui la démocratie est un processus jamais achevé. Il a joué sur la corde sensible des acteurs au développement pour répondre à ces préoccupations, surtout dans ce contexte de révision des listes électorales.
C’est ainsi que l’association de développement dénommée le Gabou, en partenariat avec la fondation AJWS, a procédé, le week-end dernier, au lancement d’une série d’activités de mobilisation et de sensibilisation avec comme stratégie l’organisation de fora communautaires, des causeries et des antennes radiophoniques. L’objectif de ces deux partenaires est de consolider les acquis démocratiques et de promouvoir les droits civiques et politiques au sein des communautés.
Il s’agit, selon le patron d’Enfance et Paix, de livrer cette masse d’informations aux populations en âge de voter pour qu’elles puissent s’en approprier et ainsi booster le taux de participation des jeunes et des femmes dans le processus électoral. Pour ce faire, les échanges ont porté sur les étapes du processus, sur le rôle des communautés appelées à vulgariser les informations et à jouer leur partition citoyenne dans le jeu démocratique, a renchéri Sankoung Faty.
Pape Aly Diallo, 4e adjoint au maire de Sedhiou, s’est réjoui de cette initiative qui renforce la citoyenneté et le civisme. Ce qui peut prévenir les malentendus et les contestations postélectorales. Hassimihou Diallo, agent du bureau des élections de la préfecture, estime que la révision est une étape fondamentale dans le processus électoral. Il a souligné l’importance de la radiation, car les cas de décès et de déménagement entraînent des absences qui font chuter le taux de participation et de crédibilité d’une élection.
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